Bien que dans l'ombre du grandiose épisode V, ce volet conclut parfaitement la trilogie originale...

Volet final de la trilogie originale Star Wars, Le Retour du Jedi fut orchestré par Richard Marquand (succédant à Irvin Kershner) peu de temps après le chef d’œuvre qu’est encore l’Épisode V ; le défi était donc tout naturellement de donner une conclusion à la hauteur de l’univers de George Lucas, tient-on donc là un final satisfaisant ?

Après visionnage, on peut souligner que cet ultime volet fait honneur à ses prédécesseurs, celui-ci mêlant avec brio nouveautés et éléments cultes déjà vus ; pas de redondances bien sûr, simplement une éternelle BO toujours aussi enchanteresse et des personnages servant au mieux cette incroyable épopée.

Concernant ces derniers on note donc que Luke Skywalker et cie poursuivent sur leur lancée initiée au cours de l’Empire contre-attaque : ils sont définitivement intéressants et d’autant plus bien interprétés, le trio de tête qu’est Hamill-Fisher-Ford nous convaincant avec aisance.

De même, l’un des points les plus concluant de cet opus reste sans contexte la présence de Dark Vador et de l’Empereur, permettant dès lors de mettre au goût du jour une relation père-fils, les enjeu de la lignée Skywalker ou encore le conflit enfouit au plus profond de charismatique Sith, autrefois Jedi.

Autre aspect positif : les effets spéciaux, grandioses pour l’époque, surpassent aisément tout ce que l’on avait pu voir auparavant, donnant dès lors une dimension dantesque à la bataille spatiale finale.

Scénaristiquement parlant cette fois-ci, Le Retour du Jedi laisse entrevoir éléments probants et parties plus poussives ; en fait, celle concernant Endor et les Ewoks bien que sympathiques n’est pas la plus prenante, bien au contraire de celles menées par Luke d’un côté, et de la flotte rebelle de l’autre.

En ce sens, la confrontation entre Luke et son père, ainsi que l’Empereur, constitue en tout points la clé de voûte du long-métrage, celle-ci définissant tout l’enjeu lié à l’avenir du jeune Jedi et donnant par la suite lieu à un affrontement au sabre laser rappelant avec brio celui de l’Épisode V.

Ce faisant, le dénouement final ne manque pas de nous captiver, Anakin Skywalker s’éveillant enfin après tant de temps passé sous le commandement de l’Empereur ; ce renversement de situation, puis le destin apaisé du Jedi ressuscité, permettent ainsi de conclure d’une manière grandiose la trilogie imaginée par George Lucas, pour notre plus grand plaisir.

En résumé, bien pas aussi culte que L’Empire contre-attaque, l’Épisode VI de Star Wars fait preuve d’un visuel somptueux et d’un scénario globalement excellent, de quoi constituer un dernier film des plus réussis.