Il est difficile pour un studio d'entamer un nouveau chapitre de son histoire. Chez Disney, après la mort de son créateur, il y a eu tout un bouleversement qui a poussé le studio à se réinventer et à faire perdurer une identité propre. Même chose dans les années 1990 avec la stratégie Eisner qui rencontrera ses limites dès le départ de Jeffrey Katzenberg, ainsi que l’accroissement des dépenses sur la communication des films qui surpassait celle des recettes des films post Le Roi Lion. Du côté de chez Dreamworks, n'étant pas dépendant de la vision d'un artiste en particulier, le studio n'a pas eu beaucoup d'occasions pour évoluer et faire avancer sa ligne de conduite car, mise à part frapper sur Disney, le studio n'en avait pas vraiment. Par protestation, le studio avait bien développé des codes et une vision du cinéma d'animation (sur la place de l'artiste au sein de l'industrie, ou même sur la marginalité), mais c'était délivré dans une forme de radicalité et d’extrémisme sans détours qui démontrait l'absence de convictions clairement identifiés autre qu'un sentiment anti-disney. A travers sa saga Shrek, le studio a pu voir les limites de sa démarche et a tenté, avec Shrek le troisième et Shrek Il était une fin, de préparer son public à l'après... chose dont ni le public, ni Dreamworks même, n'étaient prêt à envisager. Cela va déboucher à une réflexion autour d’œuvres qui vont montrer un visage plus raisonné de Dreamworks. Là où la marginalité et la culture de la différence était objet de transgressions des traditions assez virulentes, passé Shrek 4, la marginalité sera source de réflexions avec notamment le regard et la sensibilité de Chris Sanders. Avec Dragon et surtout Les Croods, Chris Sanders va cultiver la beauté que peuvent avoir les rencontres d'opposés amenées à se compléter, et les différents dilemmes identitaires et symboliques que cela implique. Cela sonnera le coup d'envoi d'une période d'essais, de réussites et d'échecs, qui seront éclipsés en grande parti à cause du succès des films Disney sortant simultanément (Reine des neiges, Raiponce, Vaïana...). Ce n'est qu'après la démocratisation du streaming et d'une radicalisation du modèle Disney que la modération de la démarche Dreamworks va pouvoir être pleinement reconnu par le public. Dreamworks avait enfin trouvé une voie pour exprimer sa crainte du temps et de la perte d'identité découlant de la modernisation, et elle a éclaté en deux films: Les Bad Guys et Le Chat Potté 2 La Dernière quête. Ces deux films se veulent comme un tournant fort pour Dreamworks qui assume sa place au sein du studio Hollywoodien, stop une guerre contre un adversaire unique qui n'a plus de sens (kit à faire alliance avec ce même ennemi), et se dit prêt à proposer une vrai direction clair et tranchée. Après 3 films épilogues voulant préparer au prochain chapitre de l'histoire de Dreamworks (Ruby l'ados Kraken, Trolls 3 et Kung Fu Panda 4), le studio a fait appel à Chris Sanders pour ouvrir la voie à une nouvelle facette du studio Dreamworks, que j'avais hâte de découvrir... et la surprise fût total.
Chris Sanders, dans Dragon et dans Les Croods, a toujours su cultiver une forme de tension qui émane de l'instabilité que génère la rencontre de deux concepts opposés, et Le Robot Sauvage est un pic dans cette démarche. Les extrêmes n'ont jamais été aussi exacerbés, l'instabilité et l'incertitude n'ont jamais été aussi forte, et cela se ressent jusque dans le ton du film qui est surprenamment amer, voire âpre. Dès son ouverture, le film indique très clairement ses intentions et sa démarches en nous montrant de l'instabilité pure, sous la forme d'un orage, qui sera le point de départ de tout le récit. Il y a ainsi une fatalité et une gravité presque scientifique qui est installé et qui va être le moteur de tout le récit. Roz étant un robot, il va réagir de manière binaire et programmatique, dans une froideur qui va être source d'horreur et de haine pour les animaux. On peut reprocher certaines sorties de route où le robot réagit sans que le programme soit trop compréhensible sur son début, mais on n'atteint jamais les extrêmes d'un Wall E où le programme des robots semblent truqués tant ils sont écrits avant tout comme des personnages humains avant d'être des robots. Ici, Roz réussit très bien son contrat, c'est un pure produit humain servant des besoins d'une clientèle très précise, et sa froideur numérique marche très bien et est pertinente. Cela nous permet de croire véritablement au personnage, et ses fonctions vont très vite dresser un portrait acerbe et violente de l'humanité (on y reviendra plus tard). Cette technologie et ce regard totalement déconnecté des subtilités du monde des vivants, ignorant tout codes du réel, sera opposé frontalement à des vivants qui sont beaucoup trop conscient du réel. La mort et les lois de la chaine alimentaires font que les animaux de l'île sont inconscients de la valeur d'une vie, voyant la mort en permanence, et vont toujours désacraliser la violence d'un décès. L'un des exemples les plus parlant restent les enfants opossums qui meurent à tour de bras, qui ont une fascination morbide vis-à-vis de la mort, et dont la mère est devenu totalement habituée à les voir mourir un par un. Il y a ainsi tout un atmosphère assez sombre et brutal qui est composé de l'extrême de deux camps bien distincts.
Roz finira par trouver une voie vers la cohabitation, à travers son programme d'assistance, qui trouvera en un enfant sorti de son œuf l'innocence et l'ignorance du monde réel qui mettra tout le monde d'accord sur une entente commune. C'est en confrontant le paradoxe animal de l'instinct maternelle et de l’instinct primale que l'enfant, baptisé Jolibec, représentera à la fois un lien vers le réel pour Roz (qui apprendra à être plus attentive et plus ouverte aux subtilités de la nature, en l'obligeant à contourner les codes qui la compose et qui sont destinés à un seul type de client), mais aussi un lien vers l'imaginaire pour les animaux de la forêt car les poussant peu à peu à accepter Jolibec comme un animal comme un autre, mais aussi à penser la vie autrement qu'à travers le règne animal. Cependant, le film ne se limite pas à une "simple" réconciliation autour d'une relation improbable entre un robot et une oie, car la relation elle-même est une source de paradoxe et de réflexion. J'avais une crainte quant à l'intervention d'un "sous-scénario" d'apparence où le robot serait obligé de rester sur l'île pour s'occuper d'une oie qui n'influerait en rien à l'histoire... sauf que c'est tout le contraire. La relation entre Jolibec et Roz sait avoir de très beaux instants de tendresse et de beautés, mais sait aussi avoir de vrais moment déstabilisant qui mettent mal à l'aise. La rencontre entre l’œuf de Jolibec et Roz en est un parfait exemple de comment la déconnexion de Roz vis-à-vis du monde réel peut être violente, mais met aussi tout un fond tragique qui ferra de cette relation une erreur qui ne peut pas nécessairement bien se terminer. Le film est bourré de confrontations philosophiques et contraires qui sont admirables et laissent sans voix tant tout tient en un récit tenant du miracle.
Tout comme : Les Bad Guys et Le Chat Potté 2 La Dernière quête avant lui, Le Robot Sauvage porte un propos méta-textuelle sur Dreamworks et la manière dont le studio envisage l'avenir vis-à-vis du studio Disney et, dans la logique de Le Chat Potté 2 La Dernière quête, Le Robot Sauvage envisage un avenir très proche du studio Disney à des points rarement vu dans l'histoire du studio Dreamworks. D'une part, le film va jusqu'à citer des films d'animations Disney pour faire avancer son récit et certaines de ses imbrications. Je pense notamment à Jolibec, dont la relation qu'il peut entretenir avec Roz peut s'approcher du court métrage Le Vilain Petit Canard (réalisés peu après Blanche Neige et les sept nains), mais qui entretient aussi la même relation avec le reste des animaux de la forêt. Roz ayant un programme d'apprentissage, celle-ci veut s'intégrer au monde de la forêt (qui n'est pas le sien) avec Jolibec, chose impossible si Jolibec veut lui même s'intégrer dans ce même monde (qui est le sien), mais n'y arrive pas car différent. Mais plus que des références, c'est la narration tout entière qui va mettre en scène une disneyfication de la pensée dreamworksienne. Roz, qui est à la pointe de la technologie et déconnecté de la réalité (trop obnubilé par la nécessité de remplir les désirs de son propriétaire), représente Disney dans sa quête de la perfection quasi algorithmique, qui tend vers un idéal qui fuit la réalité, pour proposer un divertissement et un service qui puisse oublier la réalité. Le parallèle est renforcé par le questionnaire de satisfaction, avec la génération d'un autocollant avec la tête du client supposément satisfait du service rendu par Roz, qui fait référence à la borne d'information du royaume de lors Farquaad. Chacun des autocollants que Roz collera sur les animaux de la forêt deviennent le reflet d'autant d'animaux et de "clients" que le robot n'a pas pris le temps d'écouter et de pleinement comprendre leurs besoins, kit à leur inventer des besoins, ce qui résume bien l'avis péjorative et très critique qu'a entretenu Dreamworks vis-à-vis de son concurrent direct. On a ainsi un portrait très critique qui est invité à se confronté à un portrait tout aussi radical. Les animaux de la forêt sont représentés comme étant d'une cruauté désinhibé et d'une violence sans nom, rappelant le côté trash et virulent de Dreamworks, que ce soit à ses débuts ou sur ses films plus récents. Le comparatif avec Dreamworks se renforce avec le caractère solitaire de tous les animaux, chacun défendant son territoire et son espèce, que l'on peut rapprocher de la vision très pessimiste du studio et de ses membres que montraient Potté et Kitty Patte de Velours dans Le Chat Potté 2 La Dernière quête, ou même le caractère égoïste des Bad guys avant leurs transformations. La rencontre avec Roz relève ainsi d'une épreuve, pour Disney comme pour Dreamworks, afin que tout le monde puisse passer l'hiver et l'épreuve du temps, symboliser par l'hiver et le changement des saisons. D'un côté, les animaux de la forêt doivent apprendre à s'écouter et à s'entraider afin de survivre à un hiver qui se révèlera particulièrement dur. Grâce au regard de Roz, plongé dans des codes Disneyen, les animaux peuvent parler et trouvent en Roz un entremetteur qui peut nouer un dialogue inter-espèce, quelque chose qui échappe totalement à la science (on y reviendra plus tard) et au réel, mais qui leur permet de survivre et de prendre conscience de la valeur d'une vie. De l'autre, Roz doit apprendre à vivre en communauté et être véritablement à l'écoute de la demande de ses clients pour pouvoir survivre sur l'île et au delà. En effet, Roz ne parvient pas à nouer le contact avec des clients sur l'île, mais qui dit qu'elle y arrivera avec de "vrais" clients ? Ces derniers auront une notice, mais l'idéal serait que Roz puisse comprendre les besoins de ses clients d'elle-même, quel qu'il soit, en se détachant d'un programme qui privilégie l'un ou l'autre dans une logique raciste. C'est en étant contrainte de se débrouiller par elle-même et à communiquer avec les autres personnages de l'île que Roz (et Disney par prolongement) finit par être de plus en plus proche de Dreamworks, physiquement et moralement. Elle perd un pied et va pour recevoir en cadeau une jambe en bois, rappelant Harold dans Dragon, et va vivre des bouleversements intérieurs qui la mettront face à sa situation de robot industriel qui dénature tout un écosystème, que l'on peut comparer au dilemme qu'a Eep dans Les Croods, où cette dernière est partagée entre l'amour de sa famille et la volonté d'apprendre plus sur le monde. La scène de la migration de Jolibec en devient fascinante et puissante lorsqu'on la croise avec la scène où Eep cherche désespérément la lumière dont elle s'inspire. D'un côté il y a Eep qui admire une lumière qu'elle finira par avoir trouver et prend doucement la décision de partir à sa recherche, de l'autre, Roz admire un enfant qu'elle sait pertinemment qu'elle ne pourra plus retrouver (du moins comme elle l'avait connu), prend la décision de ne plus tenter de le retrouver et d'assumer sa place dans son monde. Il y a ainsi une fatalité qui représente très bien la noirceur ambiante qui englobe le long métrage et qui est inattendu de la part de Dreamworks. Cette noirceur vient au service du propos de fond du film qui, là encore, vient Disneyenne comme à travers un portrait pessimiste de l'humain et de l'humanité. Si Dreamworks a aussi dressé un portrait profondément péjoratif de l'humanité, dans Fourmiz ou dans Shrek, c'est bien pour mieux souligner l'humanité marginalisé qui résidait au sein de ses personnages non-humain. A travers les différents fonctionnalités de Roz et de son inadaptabilité face aux animaux de la forêt, le film dresse le portrait froid et cinglant d'une humanité inconsciente des besoins de la nature, privilégiant une société de sur-consommation qui vit préservé de tout rapport avec la nature. L'arrivé de la migration de Jolibec vers le monde de Roz en est la retranscription le plus direct, et met en avant la parenté que peut avoir le film avec des œuvres comme Rox et Rouky ou Bambi. Ainsi, Dreamworks se réapproprie des codes propres à Disney pour aller au delà de ce que le studio a pu aller jusqu'à présent, et parle de sujets forts et engagés dans un film amer qui l'est tout autant. Il y a bien des moments comiques et léger, mais tout le film est plongé dans un ton nouveau qui se suffit à lui même, et rend certains gag presque superflu. Le film exploite son concept à fond, dans des confrontations binaires et paradoxaux toujours plus intenses, jusqu'à un final où tout va toujours plus loin, dans une radicalité qui peut être sujet à controverse, et où le dernier instant du film est la quintessence de la beauté instable. Le film devient ainsi une beauté douce-amer qui touche et qui transporte dans des sentiments contradictoires que l'on n'a jamais pu ressentir auparavant. Cependant, à vouloir être aussi radical, le film est amer, que ce soit dans le bon... mais aussi dans le mauvais côté.
Le film a une démarche très franche, et elle est exécutée sans demi-mesure. Voulant retranscrire l'instabilité et les difficultés de Roz à s'intégrer sur l'île, le film va adopter un rythme hyper soutenu, où tout défile de manière effréné, au point que cela peut en devenir véritablement épuisant. On a du mal à s'attacher aux personnages qui sont avant tout des éléments d'une histoire plus vaste, d'où le fait que certaines relations peuvent être sous-exploitée. Cependant, cela est un détail face à un certain sentiment de malaise. A force de vouloir cultiver les sentiments contradictoires, le film va pour confronter des concepts qui ne peuvent pas fonctionner ensemble sans conséquences, et à cela, le film prend un parti prix très radical. Je vous parlais précédemment de la nécessité de la forêt (et Dreamworks par prolongement) à adopter des codes Disneyen, kit à aller contre les codes du règne animal, pour survivre à l'hiver. Cependant, la fin étant très radicale, elle ne fait pas dans la demi mesure pour ce qui est de trouver des réponses aux problématiques soulevés dans le film.
Les animaux de la forêt sont amenés à cohabiter ensemble, mais est ce que cela ne condamnerait pas certains à mourir ? Lors de la scène de sauvetage dans la neige, Roz réveille les animaux qui se sont réfugiés dans leurs maisons, allant même jusqu'à réveiller certains animaux de leurs hibernations. Si les animaux hibernes, c'est bien pour pouvoir affronter le froid et le manque de nourriture aux alentours, et casser l'hibernation peut avoir des conséquences grave sur les animaux. On peut se dire que Roz apprend chacun à vivre ensemble et d'éduquer les animaux à vivre sous le même toit au lieu de séparément, et la chose est louable car allant avec l'idée que Dreamworks doit réapprendre à s'unir face au temps et l'adversité. Cependant, biologiquement, des animaux seront obligés de tuer d'autres animaux, que ce soit pour survivre ou par défense face au prédateur, comme présagé lors du premier contact entre espèce dans la maison de Roz. On peut supposer que les opossums sont prêt à mourir (même s'ils sont maintenant plus conscient de la valeur d'une vie), mais comment pourront vivre l'ours, les lynx, ou même le renard s'ils doivent apprendre à écouter les autres animaux de la forêt ? Tout cela vient renforcer l'amertume de la fin, et de la situation de Roz qui est assez troublante dans son ambiguïté. Alors que Roz s'est échappé de Vontra, les souvenirs en moins, elle retrouve l'île et décide de retrouver sa place parmi les Hommes (ces derniers prouvant le triste portrait délivré jusqu'à présent) afin de protéger l'île et éviter tout nouveau ravage. Roz devient ainsi prisonnière d'un système qu'elle accepte parfaitement d'appartenir après l'avoir rejeté. A cela vient le sentiment paradoxale de voir un personnage "s'épanouir" dans un milieu que le film a critiqué tout le long du film, condamné à travailler pour des personnes qui ne la considèreront jamais tel qu'elle est réellement, et à ne plus jamais pouvoir profiter de ses proches sur l'île (mis à part Jolibec qui ne peut la voir que durant la migration, et qui se met en danger à chaque fois qu'il cherche à l'approcher). On a ainsi une fin très amer, où la beauté des retrouvailles et de l'amour surpassant les lois du réel est contrasté par la tristesse de la réalité et le sentiment d'urgence face à une situation qui est profondément injuste.
Le Robot Sauvage est un film monde, un chef-d’œuvre tentaculaire qui s'étend et s'impose comme un sommet dans l'histoire du studio Dreamworks. Une œuvre inégalable et sans précédent, dont la grandeur donne le vertige, et la maitrise artistique et narrative semble insolente tant elle approche de la perfection. Plusieurs jours après l'avoir vu je peine à prendre conscience de l'immensité de l’œuvre qui m'a été donné de voir, et si je regrette de n'avoir pas assez ressenti les émotions vécus par les personnages (la faute à un début peu être trop effréné pour laisser la place à un quelconque attachement émotionnel) en ce premier visionnage, j'attends avec impatience la possibilité de revoir ce film encore et encore pour pleinement admirer ce qui me semble être une œuvre quasi parfaite. Peu être que j'ai été trop exhaustif en détail et en analyse dans cette critique, manquant peu être de brièveté, et j'en suis presque désolé. Si ça se trouve, je reverrais ce film, et je reverrais la note à la baisse car confortant peu être l'amertume qui m'empêche de profiter du film (du moins autant qu'un film comme Les Bad Guys ou Le Chat Potté 2). C'est un film qui m'a submergé dans ce que le cinéma et l'animation peuvent faire de meilleur, il me fallait du temps et des mots pour pleinement prendre conscience de l’infini finesse avec laquelle ce film a été réalité, et cette critique m'y a beaucoup aidé. Je pourrais parler plus en détail, développer le personnage du renard qui arrive à être touchant et bouleversant, ou même celui du porc-épic où l'on pourrait y voir le réalisateur s'intégrant avec difficulté au sein de Dreamworks,... mais je vous laisse découvrir le tout par vous même. Je remercierai jamais Chris Sanders de son génie, l'ensemble de son équipe pour leurs talents, et Dreamworks pour l'ensemble de son histoire qui, avec ce film, passe dans une nouvelle ère.
19/20
N’hésitez pas à partager votre avis et le défendre, qu'il soit objectif ou non. De mon côté, je le respecterai s'il est en désaccord avec le miens, mais je le respecterai encore plus si vous, de votre côté, vous respectez mon avis