J'écris en sortant de la séance, et je fais d'abord partager ma sidération : comment est-ce possible de n'être que 3 dans la salle quand ça, ça passe sur un écran géant ? Allez au cinéma je vous en conjure.
C'est émouvant, c'est adorable, c'est onirique, c'est intelligent que ce soit dans sa construction narrative ou dans son propos, c'est émotionnellement d'une maturité folle, mais surtout, Le Robot sauvage, c'est beau.
Bordel de merde, que c'est beau. Les choix esthétiques, que ce soit des personnages ou des décors, la colorométrie, la construction des cadres, les arrière-plans, tout est superbement travaillé, et chaque morceau du cadre ressemble à un tableau. Certains plans m'ont coupé le souffle uniquement grâce à leur force esthétique. Oui, l'histoire est bien ficelée, et oui on pleure beaucoup, parce que ça travaille des choses qui sont profondément ancrées en nous. Mais quand l'enrobage est d'une qualité pareille, ça fait toute la différence.
L'an dernier, j'avais trouvé que le Spider-Man Acrros the Spider-Verse, dans son style, avait mis une claque à l'intégralité de l'animation occidentale. Ce Robot sauvage, dans son style, il m'a mis une sacrée claque aussi.