Le **jeune Arthur (Charlie Hunnman) vit dans les faubourgs de Londinium au milieu de ses amis, Bâton mouillé et Fesse d'huître. Enrôlé parmi tous les jeunes gens sélectionnés par les soldats du roi Vortigern (Jude Law), il s'empare d'Excalibur. Arthur doit alors surmonter ses doutes et rejoint la Résistance conduite par une mystérieuse Mage. Il doit apprendre à maîtriser l'épée magique, surmonter ses démons intérieurs afin de vaincre son oncle, le roi Vortigern, qui s'est allié aux forces des ténèbres.**
King Arthur: la Légende d'Excalibur est un film américano-britanniquo-australien réalisé par Guy Ritchie, sorti en 2017.
King Arthur m'a laissé une impression partagée. D'un coté, le traitement résolument moderne à base d'images puisées dans l'esthétique "héroic fantasy", visuellement bluffantes, m'a personnellement séduitmême si certains y ont vu une "manoeuvre" pour compenser un scénario un peu léger.
Même si le métrage "lorgne" opportunément du coté de GOT ou du "Seigneur des anneaux", le film est visuellement très beau, notamment la scène introductive de bataille entre les légions de Mordreed et les troupes du Roi Uther Pendragon. De même, la scène de combat dans les souterrains du chateau entre Uther et "le colosse à tête de mort" est également visuellement très forte.
Le film s'appuie sur un casting solide (Charlie Hunnman, Eric Bana, Aidan Gillen et même l'ex "footeux" David Beckam...). C'est Jude Law qui m'a fait la plus forte impression, son personnage a une dimension vénéneuse, tourmentée et encline à la damnation qu'il incarne avec perfection.
La bande originale de Daniel Pemberton, résolument moderne, est également excellente.
D'un autre coté, Guy Ritchie insuffle une fois de plus son style très personnel, basé sur des "flash backs" , des "clin d'oeils" et des anecdotes sur un style speed. Ce qui faisait "mouche" avec "Snatch" ou "Arnaques, crimes et botanique" avait pourtant déjà fait "pschiiittt!" avec le diptyque sur "Shelock Holmes"**encore alourdi par les bavardages de Robert Downey Jr ou **"Man from U.N.C.L.E".
Dans la légende d'Arthur, les premières escarmouches drôlatiques (Arthur coupe la natte du Chef viking parce que celui ci a "cogné" une des prostituées qui l'hébergent ...) font rapidement perdre au film tout son sérieux, le réalisateur prenant un malin plaisir à réitérer son système de "digressions" habituelles (genre "private joke" d'initiés), ce qui "plombe" le film, lui ôtant tout sérieux et "hâchant" son déroulement chronologique. J'avoue que j'attendais Ritchie sur ce point, et qu'une fois de plus, il m'a beaucoup déçu sur le plan narratif, au nom d'un sens de l'humour maison peu inspiré et inapproprié qui est d'autant plus affligeant qu'il est contreproductif. S'il se prend pour Gérard Oury ou Blake Edwards,Guy Ritchie n'a qu'à tourner des films comiques...
Enfin, je ne m'attarderais pas sur le "saccage" de "la légende Arthurienne" par le même Guy Ritchie...
Warner Bros s'est engagé à tourner 6 films sur la légende Arthurienne....il va vraiment falloir revoir "l'esprit" de "l'entreprise".
Budget du film: 175 millions de dollars.
Ma note: 5/10