Je ne vais pas être objectif une nouvelle fois tant j'adore Guy Ritchie et Charline Hunnam. Et pourtant ce n'était pas gagné puisque je n'étais vraiment pas hypé par les bandes annonces.
Guy Ritchie nous mets en condition d'entrée avec une belle introductionET un bon Eric Bana (qui ne pouvait pas faire pire que Hulk en 2003) et Jude Law, un des acteurs fétiches du réalisateur anglais. D'ailleurs, on sait que l'on est dans une fiction puisque le bon vieux Jude a des cheveux...
Ce dernier possède d'ailleurs dans ce film un treeeeees bon niveau de puterie. Presque aussi notable que dans Les Sentiers de la Perdition du magnifique Sam Mendes. Niveau casting, on est une nouvelle fois bien vernis, et c'est presque une habitude quand on se penche sur la filmographie du réal. On a même encore une fois droit à un caméo de David Beckham, comme dans The Man From U.N.C.L.E. Sauf que cette fois ci, ils ont tenté de le rendre moche, mais la classe du monsieur prend le dessus...
Charlie Hunnam... Que dire sur lui. En plus d'être un délice pour les yeux (Messieurs, avouez le, on se sent nul en le regardant), le bébé d'Hooligans commence à se créer un gimmick de branleur beau gosse à la démarche rigolote. Intraitable dans les Sons Of Anarchy (Un oui définitif pour cette série), ou encore Pacific Rim, il se murmure même qu'il serait d'accord pour endosser le rôle de Green Arrow... J'aurais presque hâte avec ces conneries.
Cette année, on a eu droit à la série Snatch, avec l'apprécié Rupert Grint, et remake du film de Ritchie de 2000. Seulement, en terme de rythme et d'humour, Le Roi Arthur met une branlée mémorable à la série, qui fait figure après coup de pâle imitation quasi ratée. Pour faire court, La Légende d'Excalibur, c'est la superproduction Sherlock Holmes, mélangée à la narration et des dialogues de Snatch, sur un fond de légende Arthurienne à l'accent londonien. Et bordel, qu'est ce que c'est bon.
A noter le superbe travail de Daniel Pemberton à la musique, qui nous gratifie d'une bande-son entrainante, punchy et efficace à souhait. Les moments où silencieux ne représentent qu'une poignée de seconde d'ailleurs, et son diablement bien choisis.
Le rythme de ce film sont à l'image de la soundtrack et des scène de combat: fluides. Pas d'ennui devant ce film. C'est quand même autre chose que Revolver (Jason Statham avec les cheveux longs... Ai-je vraiment besoin d'aller plus loin?... Et pourtant j'adore André Benjamin, Ray Liotta et Mark Strong).
J'ai beaucoup aimé la française Àstrid Bergès-Frisbey dans le rôle de la Mage, même si elle a joué dans le triste Pirates des Caraïbes et la Fontaine de Jouvence, elle nous gratifie une performance soignée, le tout dans la langue de Shakespeare. Elle peut prétendre à une jolie carrière outre-atlantique je pense.
L'ami Djimon Hounsou fait toujours autant le travail. Comme dans Blood Diamond, Constantine, ou encore Gladiateur. Un acteur cantonné aux seconds rôles, mais avec beaucoup de sérieux.
Suis-je le seul à trouver une ressemblance entre Neil Maskell et Ricky Gervais? J'ai bugé sur lui pendant tout le film.
J'ai vu certains articles bâchant ce film, alors que je le trouve dans la continuité de ce que fait Guy Ritchie, qui reste un des réalisateurs britanniques les plus divertissants. Ce con pourrait faire un film avec Madonna et le nommé A La Dérive que ce serait bien. Nan, je déconne. Ne vous infligez pas cette heure et demi de daube. L'ami Guy fait aussi des faux-pas, mais le Roi Arthur n'en est définitivement pas un.
A très vite!