Envers et contre toutes les critiques, il ne faut pas un grand effort pour passer un bon moment devant ces deux heures de film. Guy Ritchie applique sa recette habituelle de raconteur auquel on devine le même sourire narquois qu’à son héros, qui à certains spectateurs évoquera de l’arrogance mais qui continue de bien marcher avec moi. Et puis l’on trouve quelques personnages qui sortent un peu du cadre, Jude Law en roi-sorcier importé d’une adaptation shakespearienne post-moderne, Astrid Bergès-Frisbey en mignon bout de mage taciturne, et Aidan Gillen en type sympathique.