Comme souvent avec les animés Nippons, j’ai aimé la première partie, mais j’ai détesté la seconde. C’est vrai que j’ai souvent l’impression que les films de ce genre ont un stade charnière au milieu, où tout le récit bascule dans l’incompréhension et le délire complet. C’est le cas avec "Le Roi des Ronces". Dans un premier temps, on se dit : « OK ! C'est cool. Je vois où l’histoire veut en venir », « j’ai compris, ils sont tous dans un grand rêve collectif, ou plutôt un grand cauchemar », puis, tout à coup. « Ah, bhein non ! ». Bon, alors, OK, c’est sympa de se faire surprendre, de nous réserver des surprises dans un scénario, mais quand ces rebondissements n’ont plus ni queue ni tête, là ça devient carrément frustrant.
Je me suis demandé si je n’étais pas simplement trop bête pour comprendre les subtilités de l’histoire, avec ces contextes de moi, de double moi, de moi en toi. Puis finalement, je me suis dit que c’était juste relou. Je pense, que les Japonais sont plus habitués que nous, occidentaux, à ces histoires complexes, torturées, cousues et décousues, et que leurs rapports à l’inanimé et aux esprits, les aides à la compréhension de ce genre de sujet.
En ce qui concerne la technique, l’animation est un mélange de traditionnel et de 3D, très jolie et très convaincante. Les décors sont sympas. La musique est sensationnelle, j'ai adoré. Les personnages sont bien évidemment, victime des stéréotypes nippons (comme souvent dans les mangas). On a droit à quelques plans sous jupes, ou subjectifs, ce qui a tendance à bien me gaver, mais là encore, c’est une vilaine habitude de manga.
Il est important de dire que c’est un film animé d’horreur, avec des scènes très gores et bien détaillées, à ne pas mettre entre les mains d’un jeune enfant donc.
C’est un bilan très mitigé, selon mon avis. L’histoire prend un tournant qui m’a déçu, et nous propose une fin très décevante, ce qui m’empêche de mettre une note au-dessus de la moyenne.
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