Résumé : A l'époque protodynastique des milliers d'années avant les pyramides, les tribus s'unissent dans une guerre sanglante contre le despote Memmom. Le puissant Matheus est un survivant des Akkadiens, les rebelles lui confient la mission d'enlever l'Oracle de Memmon. L'empire continue sa conquête, tandis que Matheus s'associe avec un voleur pour empocher la prime, sans se douter qu'il va se retrouver face à une armée indestructible. Après des échecs, il finit par trouver l'oracle, qui veut s'enfuir de la prison à laquelle elle est habituée. Les événements ne se déroulent pas comme prévu, car Matheus doit prendre son destin en main pour devenir le grand roi scorpion.
Histoire : Inspiré par la Momie pour offrir un film d'action brutal, il fallait réunir des comédiens crédibles pour leurs performances d'un rôle précis. Les cascades exigent une parfaite maîtrise de l'art du combat, tout en étalant plusieurs facettes aux personnages. Une grande partie du tournage se fait dans une reconstitution de l'antiquité, comme les incroyables décors du harem. Les animaux sont véritables, comme dans la scène des scorpions, des cobras, et des impressionnants chameaux. Le film demande l'investissement physique des comédiens, qui tournaient dans une chaleur abominable. l'utilisation d'images magnifiques garantit le spectacle pour tenter de devenir l'un des classiques du film d'action fantastique.
L'acteur principal en pariant sur ses fans du catch recoit le plus gros cachet pour un 1er film. Le roi scorpion serait apparu il y a 5400 ans, lors d'une scène de bataille, qui a permis l'unification de l’Égypte et l'arrivée du 1er pharaon, qui selon la légende est aussi le roi scorpion. Le film va librement copier Conan le barbare et bénéficie d'un budget d'une suite de saga avec 60m$, il rapporte 262m$. Le concept de l'oracle reprend le mythe d'Apollon, c’était sa maîtresse et le tournage utilise les armes d'Indiana Jones, les vêtements de Spartacus (1960), et la grotte de Batman (1966).
Équipe : Une équipe de superproduction, la réalisation Chuck Russell, acteur, scénariste et réalisateur de The blob, scénariste et réalisateur de Freddy 3, réalisateur et producteur de The mask, et producteur de Collatéral. Le scénariste et producteur c'est Stephen Sommers, réalisateur de La momie, Le retour de la momie et Van helsing. La musique de John Debney connu pour Iron man 2,
Coté casting on retrouve Dwayne Johnson catcheur connu comme The rock, Bienvenue dans la jungle, Fast an furious 5, ou récemment Jungle cruise et Black adam. Michael Clarke Duncan connu pour La ligne verte, Armageddon et la Planète des singes, Kelly Hu actrice de series Tv, connue pour Xmen 2 et Vendredi 13 chapitre 8. Steven Brand acteur de series Tv, connu aussi pour Hellraiser 9.
Avis : Malgré les bonnes intentions, la version proposée est trop courte, la 1ère partie propose des bons ingrédients d'action, par contre la seconde au format aventure est maladroite et prévisible, au final on retrouve un spectacle qui n'a pas les ambitions pour sa légende du roi scorpion, de sa trilogie La Momie. Il existe 2 versions, la version cinéma, celle de la critique, et une version longue.
Critique : On est surpris par la beauté des paysages qui démarrent l'intrique sur une meute de soldats de l'antiquité en pleine bataille, pour laisser apparaître le personnage dans une ambiance fantastique. Un combat magnifique aux effets incroyables lance le générique avec une narration qui inscrit le récit dans son contexte historique, pour présenter le tyran. Une transition présente le royaume et les résistants, pour se focaliser sur le personnage qui démarre la mission de l'assassinat d'un étrange sorcier. L’ambiance spectaculaire d'un rythme à grande vitesse continue d’enchaîner la fureur des confrontations en développant la mission qui regroupe les personnages. Les effusions sanglantes se mêlent dans la sorcellerie, pour déployer l'aventure aux effets intenses qui découvrent le terrible empire, en engageant une terrible vengeance.
Les détails prévisibles du rythme soutenu poursuivent l'objectif de sa confrontation au centre des somptueux décors historiques. Les facilités de l'histoire avancent les hasards de la stratégie pour redimensionner les enjeux avec une fuite qui ouvre une immense traque. La nouvelle dimension replonge dans une bataille sanglante en progressant toujours à vive allure. La rivalité se précise pour former une petite équipe qui s'enfonce dans les terres rebelles, avec une telle rapidité que l'ensemble devient incohérent. L'affrontement défile pour assurer le spectacle dans une histoire si légère qu'elle répète ses actions comme une sorte de boucle frénétique, qui s'approche déjà d'un prévisible dénouement.
L'intrigue recommence les combats avec un style de série B, qui cherche l'issue de son destin, en relançant la dernière mission du terrible assaut contre l'empire. Le dénouement dévoile ses stratagèmes en enchaînant à la fresque, des scènes bas de gamme de pure action. La simplicité scénaristique déchaîne la querelle pour sceller cette vaste opération en faisant defèrler la violence pendant le large final spectaculaire. Le film se contente d'agir sur les effets de vitesse d'un divertissement de suspense grand public, mais qui peine à convaincre. Les éléments et les idées du récit sont si peu nombreux que le film baigne dans des répétitions sans originalité, pour une action intense plutôt moyenne, mais divertissante.
> https://youtu.be/cMPgfHJG0n4
Ma 1ère critique du film écrite en 2021 > Préquel du retour de la momie, réalisé par Russel en supernumérique anamorphique panavision avec un gros budget, c'est un énorme succès et 1 prix spécial. Le roi scorpion commence par la terrible vision des peuples antiques qui lance une bataille de légende pour démarrer la stratégie d'une immense querelle. L'intrigue engage une expédition avec ses personnages qui déchaînent la violence pour sceller l'odeur du pouvoir de son royaume dans un rayonnement des 1ers empires. La quête de la vengeance déferle dans une mission terrible qui réveille la fureur de la confrontation en accélérant les destins avec une immense traque. Les détails plongent dans une bataille qui enclenche la sorcellerie d'un univers aux affrontements qui se succèdent continuellement. La violence avance dans son inexorable piège rempli d'effets de cette guerre, lors d'un long et puissant dénouement, pour cette œuvre de série B qui propose une vision ultradynamique du royaume des barbares, mais avec peu d'idées.