La mission de quatre personnes est de transporter deux cents kilos de nitroglycérine pour éteindre l’ignition d’un puits de pétrole.
Déjà, le choix des acteurs, abonnés aux comédies régressives franchouillardes, n’est pas judicieux, car ils ne possèdent pas les épaules pour un thriller. L’ajout d’une femme dans une œuvre fondamentalement masculiniste aurait pu être intéressante, mais elle ne sert qu’à figurer dans une amourette complètement inutile. Privilégier les soucis empiriques aux explosions était ce qui faisait le piment des versions d’Henri-Georges Clouzot et de William Friedkin. Il n’y a même pas l’aspect d’un purgatoire sur Terre que possédaient les précédentes moutures. Le pompon est la scène des mines entre le gars se baladant sereinement avec l’une d’elles ou bien celle qui explose comparablement à un vulgaire pétard, c’est vraiment la bérézina. Bref, une overdose de boum-boum supplémentaire.