Enième chef d'oeuvre (avec "Le deuxième souffle", "L'armée des ombres" ou encore "Le Cercle rouge") du plus grand réalisateur français... e film commence sur une citation du Bushido : "Il n'y a pas de plus profonde solitude que celle du samouraï."... Qui s'avère en fait fausse, cette citation est une invention de Melville lui-même ! Une solidtude qui est toujours le fardeau de ses personnages comme Belmondo dans "Léon Morin prêtre" (1961), Ventura dans "Le deuxième souffle" (1966) ou Bourvil dans "Le Cercle rouge" (1971) dans lequel l'oiseau en cage de Delon est remplacé par un chat... On suit don Jeff Costello, tueur à gage, dans une mission qui semble parfaite, à l'alibi idéal mais comme toujours un petit grain va en semer d'autres... Delon incarne un Jef Costello implacable, mutique et terriblement froid, aucune émotion ne semble percer chez ce tueur de sang froid. Delon est l'incarnation parfaite du tueur froid et déterminé. Son silence n'a dégal que la mise en scène de Melville, précise et épurée, sans esbrouffe qui se marie merveilleusement à l'atmosphère clinique et presque mortifère. Ce film influencera des génération de cinéaste parmi lesquels Jim Jarmush (superbe "Ghost Dog la voie du samouraï" en 1999), John Woo, Johnnie To et même Ncolas Winding Refn ("Drive")... A la différence que Melville est dont la forme rejoint le sens profond de son personnage principal.