Un tueur à gages élimine le patron d’un club, mais il est surpris par une pianiste.
Les dialogues minimalistes, mais lapidaires car le métrage est pourvu d’un personnage extrêmement mutique, les pépiements d’un bouvreuil calfeutré dans une geôle davantage prolixe que celui-ci et le rythme très lent participent à faire paradoxalement de cette œuvre atypique un pur chef-d’œuvre. Alain Delon incarne un paradigme d’assassin glacial et implacable, il y est incroyablement charismatique, voire magistral. La photographie pluvieuse et grisâtre et la décoration pour le moins spartiate de son appartement contribuent au sentiment d’isolement du protagoniste.