Une maison aussi flippante qu’une quête secondaire mal codée
Quand ta baraque a des miroirs recouverts, des couloirs sombres et des bruits chelous la nuit, c’est que t’as un problème. Ici, pas de domotique pour allumer les lampes avec la voix, juste une ambiance à rendre Tim Burton jaloux. La maison des Marrowbone est un personnage à part entière, qui semble suer la mort par tous les murs.
Une fratrie en mode survie, mais pas sur Fortnite
Quatre gosses cachent la mort de leur mère pour éviter de se faire séparer par les services sociaux. Mais ici, la seule Battle Royale, c’est contre leurs propres démons. La première heure t’immerge dans leur univers fragile, où chaque interaction semble trembler sous le poids du secret familial. Et quand ça part en vrille, ça te frappe comme un crit légendaire.
Pas de jumpscares faciles, juste des frissons bien placés
Sergio G. Sánchez a pigé ce que les réalisateurs d’horreur mainstream ont oublié : t’as pas besoin d’une alarme de voiture qui claque pour te faire sursauter. Ici, les frissons viennent lentement, comme une main glacée qui te glisse sur la nuque. Le monstre n’apparaît pas toutes les 5 minutes pour faire le guignol. Chaque apparition est un événement, comme si tu tombais sur un boss caché dans un RPG.
Des personnages bien plus profonds que la majorité des thrillers
George MacKay, Anya Taylor-Joy et Mia Goth ne sont pas là pour jouer les figurants. Chacun de leurs personnages a une profondeur qu’on ne voit pas assez souvent dans les films d’épouvante modernes. Jack, l’aîné, porte la responsabilité de la fratrie sur ses épaules comme Kratos porte sa hache, et chaque regard de Taylor-Joy semble cacher des secrets qu’on n’est pas prêts à entendre.
Un twist final prévisible, mais efficace
Bon, le twist, tu le vois venir comme un camion à plein gaz dans une ligne droite. Mais ce n’est pas grave. C’est la manière dont il est amené qui le rend marquant. Même si t’as déjà deviné, le film arrive à te foutre un coup à l’estomac juste avec la mise en scène et la tension accumulée.
Conclusion : Une leçon d’horreur et de mélodrame
Le Secret des Marrowbone, c’est ce que le cinéma d’horreur devrait toujours être : intelligent, bien construit et sans bullshit commercial. C’est un film qui ne te prend pas pour un abruti, qui utilise les bons vieux codes de l’épouvante avec une touche de mélodrame bien dosé. Un pur moment de cinéma pour ceux qui veulent des frissons avec un minimum de neurones engagés.
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