Le sourire de Mona Lisa fait partie de ces films dont je sais dès le départ que je vais avoir envie d’en dire du bien... mais que je n’y parviendrai pas. Le casting fait rêver (Julia + Kirsten + Maggie) ; Mike Newell m’a en son temps conquis en m’invitant à quatre mariages et un enterrement. Mais, comme prévu, Le sourire de Mona Lisa, qui prône sans finesse le droit à l’anticonformisme se révèle dès ses premières minutes un monstre de platitudes académiques frisant souvent le ridicule (La dernière scène à vélo, quelle rigolade !). Et passe à côté de son combat : celui de l’émancipation de la femme dans les années 50. En gros, ce « Cercle des poètes disparus au féminin » (ce type de comparaison marketing a évidemment éveillé ma méfiance !) se consomme comme un Sunday caramel : ça fait envie, c’est sucré et donc pas désagréable, puis ça devient lourd et sitôt consommé, on jure que la prochaine fois, on saura résister !