On ne consomme pas, on consume.
Un condensé d'images en totale opposition les une aux autres qui mettent le spectateur devant le fait accompli. La pauvreté la plus totale côtoie ici le ridicule de la société de consommation à son paroxysme. La photographie est magnifique même lorsque la caméra filme l'immondice. C'est sur cette dualité, ce paroxysme que repose l'intérêt de ce docu.
Le syndrome du Titanic n'a pas le mauvais goût de donner de leçon sur comment bien se comporter en tant que citoyen du Monde comme pouvait le laisser envisager le lancement du film ou en connaissant un peu le sieur Hulot, mais plutôt de dresser un constat. Un constat cash et intelligent.
Par contre, l'espèce de tract sur la fondation Nicolas Hulot à la fin du générique est sans doute de trop à mon sens.