Durant la Seconde Guerre Mondiale, en Yougoslavie, dix-neuf infirmières doivent convoyer des soldats vers une zone libre, mais les méchants Nazis veillent...
En voyant ce film, je crois bien avoir vu pour la première fois une production Eurociné, qui faisait des navets au kilomètres, qui ne coutaient rien, mais ne rapportaient guère plus. Et là, j'avoue avoir été servi, parce que c'est très mauvais, mais au fond, il y a de quoi se marrer.
Toute l'histoire se passe donc dans des montagnes rocheuses, qui forment une sorte de cuve, mais je suis persuadé que c'est toujours le même décor qui est filmé sous tous les angles pour faire croire que ce groupe marche de façon harassante. Ou alors le rôle extraordinaire des acteurs et actrices qui sont mauvais comme des cochons, car quand ils tombent, on voit bien qu'il se mettent les mains en avant pour éviter de se faire mal, ou alors de se tenir les côtes parce qu'ils se sont pris une balle. En fait, tout le budget du film est certainement parti dans la scène de bataille, située à la première seconde, et là, ça pète, même si là aussi, les figurants semblent attendre leur tour avant de se faire tirer dessus. Enfin, même si c'est la guerre, il ne faut pas oublier de se laver, et comme les infirmières sont toutes de très belles femmes, quoi de plus naturel de les voir plonger la tête la première, à poil bien entendu, à hurler leur bonheur d'être dans l'eau alors que pendant ce temps les Nazis sont à leurs trousses. Mais c'est comme ça, il faut se laver, c'est la morale de l'histoire.
Quant à Jane Birkin et Serge Gainsbourg, ce dernier jouant un mercenaire très crédible, ils ont l'air aussi perdus que le spectateur. D'ailleurs, si Birkin s'est bien doublée elle-même pour la version française, Gainsbourg laissera ça à un autre, ce qui est très déstabilisant. Même la musique qu'il a composée n'a rien d'inoubliable. Tout comme ce film sans aucun intérêt dont bizarrement, Jane Birkin n'a jamais évoqué l'existence...