Il ne reste plus que les larmes...
Le dernier. Voilà, Monsieur Miyazaki s'est fait plaisir en reprenant le thème de l'aviation qui lui tient à coeur. Evidemment j'attendais beaucoup de cet ultime chef d'oeuvre du maitre de l'animation japonaise.
Proche de Porco Rosso il nous amène dans la vie d'un jeune ingénieur en aéronautique, son histoire, sa vie, son projet, ses rêves. Un jeune homme qui trouve l'amour lors d'un tremblement de terre et qui devient ingénieur pour l'armée japonaise. Loin de l'envie de tuer et de faire une arme, il dessine de beaux avions, avec dans la tête, toujours, les sages conseils de son idole italien.
C'est touchant, poétique, un chef d'oeuvre de plus dans la carrière de ce grand homme.
On ne sort jamais vraiment indemne d'un Miyazaki, on y sent toute l'âme d'un amoureux de la poésie et de la perfection. Alors tout ce qu'il touche se transforme en or et ça donne "le Vent se lève".
Nous seront surement d'accord en disant que ce n'est pas le meilleur film de sa carrière, mais on devient exigeant après avoir vu toute sa filmo et quand on sait que c'est le dernier, chaque détail est passé au peigne fin. Rien n'a changé, on retrouve la même équipe, le même style, le même dessin, la même qualité d'animation. Pourquoi faire compliquer quand on sait que c'est l'ultime film ?
La simplicité, c'est fou comme c'est efficace chez Ghibli.
Il faut avouer que le personnage principal est moins attachant qu'une Princesse Mononoké ou qu'une petite Chihiro. Se sera sans doute le seul point négatif. Cette dixième et dernière collaboration entre Miyazaki et son compositeur Joe Hisaishi est efficace comme toujours, la musique est parfaite.
Il nous reste les larmes pour pleurer la fin de carrière du Grand Monsieur.
C'est pénible hein, une critique ou tout se passe bien et ou tout est génial ? Et bien oui, la voilà la petite merveille de ce début d'année, courrez le voir.