« Le vent se lève », film d’animation japonais des studios Ghibli et plus précisément de l’un de ses maitres, Hayao Miyazaki, raconte l’histoire de Jiro Horikoshi, ingénieur en aéronautique, qui invente les Chasseurs Zéro dans un japon qui peine à briller dans le domaine de l’aviation.
Le film était censé être le dernier du réalisateur, qui déclarait prendre sa retraite, mais le temps aura eu raison de sa décision, car il renoue avec le cinéma trois ans après la sortie de ce film.
L’ambiance de l’œuvre est plus réaliste que ce dont il nous a habitués par le passé, et je dois dire que je le regrette un peu. Je ne trouve pas qu’il s’agisse d’un chef d’œuvre. Bien sûr, l’animation traditionnelle est exceptionnelle, comme d’habitude, mais l’histoire peine à m’intéresser. Le format est long, et parfois ennuyeux. Le film trouve quelques intérêts dans les vingt dernières minutes, avec la conclusion à son histoire d’amour avec sa femme, pas celle avec ses avions. Sinon sa carrière décrite ici ne me divertit pas vraiment. Le film tend simplement à nous démontrer qu’il faut persévérer et ne jamais abandonner ses rêves, quitte à paraitre égoïste. C’est un peu léger pour combler un format de deux heures.
On n’en tiendra pas rigueur à Miyazaki, qui est un véritable génie, et qui aura souhaité seulement nous offrir une autre ambiance et même un autre genre, pour changer un peu, mais le résultat est malheureusement en demi-teinte, selon moi.
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