Comme toujours, les personnages sont dotés de belles valeurs individuelles (respect des aînés, modestie, acte de générosité désintéresse, secours de son prochain) mais le contexte historique est très noir : c’est la seconde guerre mondiale, et un japonnais passionné par l’aviation depuis sa plus tendre enfance va grandir avec son époque et dans des conditions sur lesquelles il n’a pas vraiment d’emprise. Il sent bien que les choses s’empirent (doù le titre « le vente se lève« ) mais doit faire avec : « .. il faut tenter de vivre« .
On retrouve le milieu de l’aviation, cher à Miyazaki, et un personnage principal gros fumeur (comme dans Porco Rosso)
On parle aussi des vocations (ici ingénieur) qui proviennent tout droit de l’enfance.
Le concept du « On a que 10 ans pour faire des choses est assez défaitiste » et à mon avis c’est faux.
Un film d’animation qui manque d’optimisme.
critique publiée sur https://boulimiedeculture.wordpress.com/2015/02/04/le-vent-se-leve/