J'ai peine à voir ce qui fait que Le Vent Tourne a valu d'être tourné. On assiste ici platement à la vie de deux idéalistes en couple, dans une ferme isolée du reste du monde. Et aux troubles qui suivent l'apparition de Samuel, ingénieur de son état en charge de placer une éolienne sur la ferme. Je ne vous le cache pas, c'est une fascination réciproque entre le personnage de Mélanie Thierry et Samuel, l'un grand voyageur qui en a vu d'autres, à la recherche peut-être d'une stabilité sans le savoir, ou du moins d'une certaine douceur, que le personnage de Mélanie Thierry incarne à merveille, et l'autre idéaliste passionnée et recluse aussi bien dans le monde qu'avec son conjoint (Deladonchamps), à la recherche d'aventure et d'ailleurs, peut-être sans le savoir également. Comme si ça ne suffisait pas, les bêtes sont atteintes de maladie... c'est donc dans l'épreuve que le couple se ressoudera, comme en témoigne la dernière phrase de Mélanie. La morale de l'histoire ? Peut-être que le courage c'est aussi renoncer à ses passions.
P.-S. : j'ai beaucoup aimé la musique, surtout à la fin (générique).