Prince Ahmad, vous n'allez pas déjà nous quitter
Inspiration, ignoble repompage, géniale ré-écriture, chacun verra ce qu'il voudra dans l'indéniable lien entre ce film et Aladdin.
Toujours est-il que le Disney reste pour moi une actualisation intelligente et parfaite.
De plus la paternité n'est à mon sens pas niée, par de nombreux clins d'oeil, celui qui m'a le plus fait sourire étant le vol interdit mais irrépressible de l'énorme diamant rouge par Abu, singe chez Disney, voleur agile chez Berger.
Concernant l'original donc.
Un film, surtout pour l'époque, très dynamique, intelligent et rempli d'aventure.
Sans pouvoir se mesurer à un Indiana Jones, c'est vraiment une expérience très agréable et bien écrite, une plongée rafraîchissante en Orient.
Ses énormes défauts se situant au niveau des chansons, extrêmement faibles et dispensables, mais aussi et surtout de ces rires, mon dieu ces rires...
Forcés, au volume insupportable, passés en boucle.
Mais qu'on leur tranche les cordes vocales, par pitié.
Enfin dans l'ensemble c'est assez prévisible, rempli de caricatures, clichés et bons sentiments, mais ça se regarde avec plaisir, et une touche de sympathie et d'indulgence issue de mon amour immodéré pour Aladdin, indéniablement.
Cela lui octroie un 7 qu'il n'aurait sans doute pas décroché autrement, mais j'assume sans complexe.
Parfait pour une petite soirée tranquille sous la couette, avec le cerveau en pilote automatique.