Ce film est emblématique des œuvres qui n’ont aucun intérêt. OK, de tout on peut faire histoire, mais là tout est survolé. On passe et on passe, sans détails sur la femme libérée… Aucune reflexion si ce n’est dans une ultra bien-pensance globale arrangée que les Occidentaux sont horrifiés pas l’horreur nazi (moi, mal pensant, à ce moment, j’ai pensé aussi à l’horreur à Gaza dont ils fournissent les bombes, ces hypocrites)… Et là, je me tape le front ! Ce film est fait pas l’intelligence articifielle. Bon Dieu, mais c’est bien sûr !… Le vide, l’insignifiance est telle que nous avons été choqués par le fait qu’à chaque début de scène, on allume une clope systématique. Je sais qu’à l’époque on fumait. Moi-même, je tape une cibicle en soirée, mais le propos semble en réalité : la cigarette pendant la guerre.
Pour dire quand même, pour approfondir la critique, je dirais que la découverte du camp avec les cadavres entassés est chargée du pathos de la shoah propre au travail de conscience les décennies suivantes et aujourd’hui ; et non d’un premier choc de découvrir le possible enfer sur terre moderne. Point d’interrogation.
Kate Winslet fait le boulot. A. Skarsgard grand benêt. Le poème d'Éluard LIBERTÉ est ridiculisé. Et Cotillard est une apparition ne n'a le temps de rien. En fait, est-ce que ce film ne montre pas le désintérêt de placer Lee Miller en héroïne ? / Laurent Laurent