Dès les premières notes de Serra sur New York, j'étais emballé cadeau. Et encore plus lors de la scène d'action n°1. C'est là qu'on se rappelle qu'avant d'être le producteur caricaturé, avant d'être bizarrement traité comme un gourou de veine Hollywoodien dominant les grosses productions française sans âme à but international, Besson est un putain de metteur en scène. Autant dans les scènes tendues que dans les scènes intimistes. C 'est digne d'un reportage de commando. Pourtant, il se concentre sur la relation entre Léon et Mathilda. Pour mon plus grand plaisir. Comment ne pas être touché par leur relation multi-fonctionnel ? Comment ne pas sentir de frissons quand Mathilda avoue son amour à Léon, et tous les poils se tendre quand Léon lui dit je t'aime avant de déguerpir ? Tout est là, dans cette relation sans nom, dont se lient inexorablement les êtres qui n'ont que l'autre au monde... autant dire que ces deux-là sont très attachants, leurs scènes ensemble irrésistibles et leur histoire emballante à souhait. Ils sont campés par un Reno qui fait le boulot et une Portman juste... magistrale. Respect total. Du haut de ses 12 ans, elle en impose, et elle est sublimement filmé par Besson. Elle est juste top craquante, si il y a une héroïne auquel je me suis attaché c'est bien elle. Le méchant, interprété par Oldman, est aussi très impressionnant. Son diabolisme est fascinant. le vieux Tony, même si il est en second plan, existe pleinement. La qualité des décors et la musique concluent notre captation. Et moi qui ai vu la version courte, je peux vous dire que j'ai qu'une envie, c'est de voir la version longue ! Un film à voir et revoir, pour ne pas oublier quel cinéaste est Luc Besson, et quelle actrice ets Nathalie Portman.