Alors on va torcher ça vite fait bien fait.
33, c'est le nombre de mineurs restés coincés après un éboulement dramatique dans une mine en mauvais état.
33, c'est le nombre de minutes que j'ai passé devant cette bouse (une de plus m'aurait probablement été fatale, nerveusement).
33, c'est le nombre de trucs qui ont réussi à me foutre en rogne dans un laps de temps aussi court.
Alors j'ai mis 4, oui, parce que je n'ai pas réussi à aller jusqu'au bout (c'est un peu comme quand on met 10 à tous les étudiants en fac après 6 mois de blocus quoi), parce que l'histoire est sans doute belle (j'en sais rien et j'm'en fous, en fait), mais surtout parce que je trouve d'une indécence rare cette manie de Hollywood à vouloir retranscrire tous les faits divers de ce genre avec une telle indigence. Quand on voit que s'apprête à sortir un projet sur les attentats du 13 novembre à Paris sous les doigts d'une connasse d'Amerloque, on constate qu'il n'y a plus de limites à ce genre d'exercice.
Et de toute façon j'ai décrété que je ne pouvais plus mater sereinement un film avec Antonio Banderas.
Et quand on n'arrive pas à discerner Pedro, de Manuel, de José ou de Pablo dans un film avec beaucoup de personnages, c'est que le film est une merde et maltraite ses protagonistes.
Ah et Juliette Binoche, les mecs. JULIETTE BINOCHE.
Rien que pour ça j'aurais dû mettre 3, tiens.