Cela commençait mal, je suis bien obligé de l'admettre. Un criminel qui se fait enfermer, puis torturer, après avoir violé et tué une gamine... disons que c'est loin d'être la première fois qu'un scénario de ce type sort en film. Mais non. Les Sept Jours du Talion, au-delà de quelques maladresses (le début complètement raté, les personnages secondaires en chiffon, les phases d'investigation à la limite du ridicule), parvient à nous transporter, et à faire naître en nous plus de questions qu'on aurait pu l'espérer de prime abord. Ajoutez à ça un Claude Legault au sommet de sa forme, une ambiance glauque au possible, et un tas de petits détails disséminés à droite et à gauche, et vous obtenez, non sans nécessairement être la révélation de l'année, une oeuvre on ne peut plus intéressante, ayant le mérite de faire réfléchir, sans forcément tomber dans la facilité.