Spaghettis Bolo à la Sauce Scorsese.
Martin Scorsese nous offre ici un classic des classics... incroyable marathon de réalisme et de justesse. Par-ce-que, arriver à dépeindre l'histoire de Henry Hill, le grand criminel de renom, avec une telle force, à tel point qu'elle en ressort plus vraie que nature, ne peut tenir que du génie.
Le film retrace l'ascension de la famille Lucchese jusqu'à ces heures les plus sombres. Henry, dans un tourbillon de circonstances sera accueilli au sein de la Mafia de New York, rêve qu'il couve et qui se réalise dés son plus jeune âge. Et c'est par là que commence l'Odyssée d'un aliéné de la société, plus tard, marginal sans morale, ensuite membre de l'élite criminelle newyorkaise et ce, dés ses 23 ans. Un parcours en tout point fascinant tant les différents élements de l'intrigue sont montés avec dextérités et démontés comme si il s'agissait d'un mécanisme Allemand bien huilé.
Leur quotidien, leurs aventures conjugales, leur casse, leurs réunions familiales, c'est tout un monde qui nous est offert ici.
Un film de gangster, avec ce bon côté puriste comme on les aimes, une belle mise en scène de la tradition mafieuse. On la sent la légendaire fraternité Italienne, sa transpire la fripouille, ça pue la testos et la solidarité et l'amitié masculine et au fur et à mesure, on se rend compte que finalement, ce n'est qu'un groupe de grands enfants, vivant dans un monde qu'ils se sont crée, refusant toutes règles qui ne sont les leurs, et on nous invite à assister.... Non... à vivre leur périple.
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Que dire de la prestation de Ray Liotta ? Oh...Bof, bof... Et dans ses moments de désoeuvrement ? Ah là c'est autre chose.
Que dire de la prestation de Joe Pesci quand il s'irrite à l'exagération, non, ou bien dans ce bar où tout bascule, non... ? Lui attribuant en passant, un oscar bien mérité, du meilleur second rôle.
Robert De Niro ? En parfait père spirituel de Henry est tout bonnement criant de crédibilité.
J'adore voir la transformation de Lorraine Bracco quand elle perd la boule, inondé de désepoir, lorsqu'elle est proie à une série d'évenements malencontreux sans en avoir le moindre contrôle.
J'adore la scène de la Prison, qu'en dire ? J'en suis amoureux !
Et le moment épique, lorsqu'on on remet à sa place ce petit snobinard de m...
Navré les mots me manquent, tellement ces moment m'ont ravi, subjugués, émus et c'est peu dire. Ce genre de passages qui illustrent de manière exemplaire les points fort du réalisateur, qui lui sont connus aujourd'hui, à savoir, les dialogues et la mise en scène.
Et que dire de cette fin ? À l'arrivée, cet instant saisissant où ...
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Non, tout compte fait, vous n'avez qu'à le regarder vous même.
Je remercie encore le ciel d'avoir fait exister un tel chef d'oeuvre, résumer une vie à l'écran en si peu de temps de manière propre et concise avec autant de talent, à la fin de l'audience on ne peut faire qu'un tôlé général, une standing ovation d'au moins, deux heures trente !
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