Les Amants de Caracas repose sur une seule bonne idée de mise en scène (des plans flous dans lesquels surnagent les personnages principaux tandis que des figurants apparaissent nets) mais les faiblesses du scénario (l'insistance sur la figure paternelle, la lutte des classes, clichés éculés du film sur la prostitution masculine...) finissent par achever la bonne volonté du spectateur. Entre le non-dit et le presque rien, la frontière est vite franchie. Sur un thème similaire, la comparaison avec le récent Eastern Boys montre la très grande supériorité du film de Romain Campillo. Pour moi, typiquement le film de festival surcoté qui ne méritait pas autant qu'un prestigieux Lion d'Or !