3 petits points. Ni plus, ni moins.
1 pour l'esthétisme suranné de la nouvelle vague.
1 pour la 2e partie du film où l'on voit enfin naitre - après 1h de film - la relation entre Louis Garrel et Clotilde Hesme.
Et 1 pour le personnage coloré et perché de Gauthier (Nicolas Maury).
Pour le reste, il s'agit d'une greffe qui n'a pas pris entre des membres composés de jeunes bobos artistes et un coeur (post) 68ard qui ne bât pas vraiment. Philippe Garrel s'est juste payé un kiffe. Traiter d'une époque contemporaine de sa jeunesse à travers le regard innocent de post-adolescents désabusés et faire briller la famille. Et quoi de mieux pour cela que de faire tourner ses élèves parmi lesquels figure... son fils ?
En plus d'un Louis Garrel qui fait du Louis Garrel, celui qu'on voit dans toute sa filmographie, le film souffre d'une longueur qui fait naitre de temps à autre quelques baillements accompagnés de ronflements. Les 3 heures du film ne servent pas une fresque humaine à laquelle on aurait aimé s'identifier. Au contraire, elles n'ont eu d'épaisseur que celle des aiguilles d'une horloge qui tourne en rond. Et à la fin, on se lasse.