Les Anges de Boston par Gaylord G
Deux frères, limite jumeaux commencent une série de crime. Voulant se débarrasser de tout les “Bad guy” de Boston il commence à faire tomber les têtes de tout les mafioso de la ville. Débute alors une histoire faite de meurtres, d’enquêtes, d’action et de charisme, tout ceci réunis dans un film totalement déjanté.
L’ambiance générale est totalement déjanté pour un thriller, à l’image des personnages, tous complètement barrés: voir Willem Dafoe jouer le gay excentrique dansant sur de la musique classique sur une scène de meurtre est pour le moins inhabituel. De même que la quasi totalité des autres acteurs: tous déjantés, allumés. Ce qui donne, au final une certaine légèreté et un énorme charisme au film.
Ceci parvient heureusement à relever le niveau d’un scénario pour le moins anecdotique, simple thriller / action vu mille fois. La mise en scène oscille, elle, entre déjanté, grandiose et ridicule. Certaines scènes, tout simplement magnifiques, que se soit dans l’image, la forme ou le son, sont souvent gâchées par les scènes suivantes montrant deux frères tellement proche et identique qu’ils en deviennent ridicule. Le spectateur ne sait donc pas où trouver sa place dans la première demi-heure du film, heureusement, le film prend vite son envol.
Le film tire toute sa force dans sa trame narrative. Alternant habilement les scènes de crimes et scènes d’action dans un tourbillon d’action et de réflexion, le film explique alors, se que le spectateur n’a pas vue en nous offrant les flash-back tant attendu.
Ce film se classe donc dans une catégorie à part, au croisement de différents styles. A la fois charismatique et profond, il se révèle cependant à de nombreuses reprises bien trop léger pour pouvoir être classé dans le thriller noir. Sa mise en scène extravagante et déjanté en fait cependant un film incontournable et indéfinissable. Dommage cependant qu’il soit si inégal, le chef-d’œuvre n’était pas loin.