Durant le premier quart d’heure, j’ai songé à une sorte de Bling ring chez les ouvriers corses. Ça m’ennuyait un peu, mais ce n’était rien comparé à ce qui m’attendait…
Je n’étais sans doute pas dans de bonnes dispositions pour recevoir le film de Thierry de Peretti, c’est ce que j’essaye de croire pour justifier mon sentiment face aux critiques positives qui l’ont accueilli.
Mais je ne comprends pas comment il a pu écrire un scénario et réaliser un film autour de personnages aussi abrutis. Je suis navrée pour le terme mais c’est celui qui m’est venu en tête pendant toute la séance (en alternance avec « Mais ils sont complètement cons !? »).
J’en ai vu des films sur des gens désœuvrés, au bout du rouleau, sans scrupules, voulant de l’argent vite, des hommes des femmes des enfants n’ayant plus rien à perdre, et pour autant, sans justifier leurs gestes, les « comprendre ».
Là rien, que dalle, je ne m’explique pas l’histoire, les agissements simplistes, les enchainements imbéciles, les pourquoi du comment des raisonnements à l’emporte-pièce.
Oui alors bien sûr, j’entends les arguments : on est loin des clichés de la Corse carte postale, les problèmes de racisme envers les immigrés sont évoqués, breaking news il y a des quartiers sensibles sur l’île de Beauté. Et j’ai envie de répondre « So what !? »
Voilà pour le fond. Sur la forme, rien d’extraordinaire à part le format 4/3 et les acteurs, apparemment amateurs, ne sont pas ridicules malgré leur partition.
Les apaches dure 1h22, ce qui est peu, et malgré tout j’ai regardé l’heure pendant la séance. Ça ne m’était pas arrivé depuis To the wonder de Terrence Malick, ce qui n’est vraiment pas bon signe. (D’ailleurs c’était dans le même ciné, et je n’y vais pas si souvent, il faudrait peut-être que je me méfie dorénavant).
Quand je pense que j’ai hésité entre ça et La porte du Paradis de Michael Cimino qui m’a rebuté par sa durée (3h36), je me dis que rapport qualité/prix, j’ai pas été fine.
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