Les Aventuriers de l'arche perdue par Kroakkroqgar
Avec ‘Raiders of the Lost Ark’, Steven Spielberg a su relancer la mode des films d’aventures avec un savant mélange d’action, de romance, d’humour, de suspense et de frisson. On aurait pu craindre que l’œuvre ne soit qu’un pot-pourri d’ingrédients miracles, mais la recette est parfaitement dosée, et l’œuvre très divertissante. Entre les pièges du temple inca en introduction, l’inquiétant officier de la Gestapo, le duel abrégé au pistolet dans les rue de Caire, la tentative d’empoisonnement et l’utilisation du diamant pour situer l’Arche de l’Alliance, le film foisonne de bonnes idées.
Là où le bât blesse, c’est dans une trame scénaristique un peu trop évidente. En effet, certains retournements de situation ne dupent pas (la mort de Marion, l’échec dans la chambre forte), tandis que certaines ficelles scénaristiques sont bien grossières (la manière de sortir de cette même chambre forte). En outre, le final mystique et ses implications inexpliquées risquent de ne pas convaincre tout le monde.
Au moins, on ne trouvera pas grand-chose à reprocher à la réalisation. Steven Spielberg livre une mise en scène de qualité, les effets spéciaux sont très réussis (même si on se serait passé des images désagréables du final), et le film est rythmé de bout en bout grâce au travail de John Williams. En outre, Harrison Ford y est très bon en aventurier charismatique, et Karen Allen parfaitement délicieuse.
Divertissant et culte, mais pas non plus parfait.