Les Bien-Aimés par Vikler
Les chansons d'amour de Christophe Honoré faisant partie de mon top ten de films prèf, j'étais bien contente de pouvoir découvrir son nouveau ! (Bien que j'ai été MEGA déçue de Non ma fille tu n'iras pas danser et que je me suis même pas déplacée pour L'homme au bain)
Les bien-aimés fait appel à quelques acteurs déjà présents dans Les chansons d'amour (Ludivine Sagnier, Chiara Mastroianni, Louis Garrel) et est également un film musical dont les morceaux ont été créés par Alex Beaupain, si bien que quand Ludivine Sagnier a entamé sa première chanson, j'ai eu la grosse frayeur de me retrouver face à Les chansons d'amour 2.
Au final, il y a tout de même un peu de ça, le procédé m'était familier du coup, et bien qu'agréable, ce n'est plus la même formidable découverte que la première fois. Je rajouterais que le film gagnerait à être un peu raccourci au montage (je me demande si c'était vraiment la version finale ou s'il leur reste encore un peu de travail là-dessus, le film ne sortant que fin août).
[Spoiler Alert]
Une fois cela dit, j'ai passé un très agréable moment.
Les bien-aimés traversent les époques et deux générations, des 60's aux années 2000, donnant l'occasion de jouer sur les décors, habits et autres détails propres à chaque décennie avec beaucoup de couleurs.
Les acteurs sont parfaits, belles découvertes que Rasha Bukvic et Paul Schneider (qui était juste devant moi dans la salle, je m'en suis rendue compte à la sortie), bonne idée de faire jouer Ludivine Sagnier vieille par Catherine Deneuve, ça fonctionne parfaitement. Chiara Mastroianni a grave la classe et cette fois ci elle m'a touchée (même si quand elle meurt, je n'ai absolument rien ressenti, cette scène est très bizarrement amenée). Louis Garrel arrive à être « moche » avec les cheveux gras et raides, mais est toujours parfait dans sa tchatche.
Et puis la bande originale d'Alex Beaupain. Magnifique. Je propose d'ailleurs une nouvelle fois qu'il compose un album uniquement pour le plaisir et pour Louis Garrel. Bref magnez-vous de la sortir pour que je l'achète !