Nous redescendons gentiment de notre nuage, mais je ne vous empêcherai pas de rester là-haut encore un peu.
Le reportage intérieur à l'équipe de France se calque sur Les yeux dans les Bleus de 1998. Il était sympa de reprendre la même formule, avec les grands discours menant au titre de champion du monde. On plonge de belle manière au début, avec une préparation physique d'avant mondial très dure. Griezmann pourtant habitué à des entrainements intensifs à l'Athlético Madrid, affirme qu'il n'avait jamais connu ça. L'anecdote la plus croustillante sera l'intervention de Deschamps qui stoppera la partie de ping-pong de ses joueurs convalescents. Excellent, un vrai père.
Et puis viennent les matchs. Là, on bifurque entre les mêmes scènes. Avion, hôtel, vestiaires. Néanmoins, la causerie de la victoire tronqué contre l'Australie est immanquable. C'est tellement bon. Deschamps accable ses attaquants, dont Mbappé qui ne faisait pas assez de courses. La preuve est chiffré avec sa feuille de statistiques. Dommage qu'il n'y ai pas eu plus de détails de ce genre par la suite. Le réalisateur n'aura pas suffisamment convaincu aux matchs du Pérou et du Danemark. La France est qualifié pour les huitièmes de finale, point bar.
Un léger regain filmé pour la rencontre contre l'Argentine, toute la tension et l'émotion des matchs éliminatoires. La mi-temps montrera que Deschamps avait flairé les largesses argentines derrière, la défense adverses à 3 prendra 4 buts. Après le succès maitrîsé en quart de final face à l'Uruguay, les Bleus sentent que le Graal est accessible et emmènent les spectateurs avec eux. L'aboutissement du sacre aura cependant manqué de scènes tactiques contre la Belgique et la Croatie.
Par dessus tout, nous avons découvert la personnalité des joueurs français. Le vrai visage leader de Pogba, le sourire timide de Kanté ou les danses dans le bus auront touché le grand public. Une certaine fraîcheur plaisante. Prématurément, le film est sortit le surlendemain de la finale. Il aura manqué d'images de gloire notamment sur les Champs-Elysées.