Les bouchers verts marque une nouvelle collaboration entre Mads Mikkelsen et Nikolaj Lie Kaas déjà partenaire chez Susanne Bier (Open Hearts) et dans "Adam's apple" déjà de Anders thomas Jensen.
Svend et son seul ami Bjarne travaillent dans une boucherie. S'ils aiment leur métier, il n'en est pas de même pour leur patron qu'ils jugent tyrannique.
Pour se rapprocher de sa compagne, Svend, être peu communicatif, décide de monter sa propre boucherie et embauche Bjarne avec lui pour l'aider.
Malheureusement, la clientèle se fait rare et le succès escompté n'est pas au rendez-vous. Mais un jour, la chance tourne...
Ce film, profond mais jamais sérieux utilise une recette déjà testée dans Delicatessen et mêle humour, cynisme et tendresse pour les personnages.
Les filles qui comme moi ont un faible pour le classieux et charismatique Mikkelsen, remballez votre libido. Il a une coupe et une allure à faire fuir la moins regardante. Et ca ne s'arrête pas au phyqisue...
L'ambiance nordique froide et glacée rappelle celle de Fargo ou l'intérieur d'un réfrigérateur et sert parfaitement le pitch qui ne se contente pas d'un canevas traditionnel du genre. Les décors sont simples mais minutieusement mis au point.
L'interprétation est juste ce qu'il faut outrancière. Pour coller aux personnages aussi différents que la neige et le feu mais cela rend encore mieux et plus crédible l'absurdité des situations.
A la fois horrifique et burlesque, les bouchers verts nous servent un plat qui se savoure en bonne compagnie mais ne plaira pas à tout le monde