"C'est a dire qu'on peut pas tout miser sur notre physique, surtout toi." !!!

Le film culte dont quantité de gens dans notre bel hexagone pourrait citer des pages entières de répliques, après l'avoir vu dix fois... par semaine. Moi, je fais pas partie de ce club ; pas parce que je suis snob ou quoique ce soit, c'est juste que pour moi il y a tant et tant de films, ou même d’œuvres artistiques en général, et si peu de temps pour les découvrir, que je préfère user de mon temps pour en découvrir un maximum que de plutôt me focaliser sur une seule à de très nombreuses reprises... Mais bon, chacun est libre de faire ce qu'il veut.

Bon quitte à se focaliser, autant le faire exclusivement sur ce film dans cette critique puisque cette dernière le concerne. Étant donné que cela fait bien vingt années que je n'ai pas vu Les Bronzés font du ski, on peut considérer cela plus comme une forme de redécouverte d'une œuvre dont il me restait que quelques vagues résidus de souvenirs .

Alors qu'a donné cette redécouverte ??? Je me rappelais absolument pas que le personnage joué par Gérard Jugnot était aussi pauvre type et celui de Thierry Lhermitte aussi minablement squatteur ; de bonnes sources de gag mais pas les meilleures (suspense autour de quelle est la meilleure source de gags du film pour moi !!!)...

Parlons pas de mise en scène, c'est juste des caméras posées pour filmer une galerie de comédiens en très grande forme débitant des répliques parfois formidables. A ce niveau-là, celui qui tient le haut du pavé, c'est sans conteste le loser des losers point de vue drague, et son lot de sorties hilarantes, le fameux Jean-Claude Dusse :

Je crois que toi et moi on a un peu le même problème. C'est a dire qu'on peut pas tout miser sur notre physique, surtout toi.

Quand te reverrais-je ? Pays merveilleux ! Où ceux qui s'aiment, vivent à deux !

joué par un Michel Blanc absolument brillant ; le type qu'on adore mais à qui on ne veut surtout pas ressembler, auquel on refuse de se dire qu'on peut avoir quelques points communs avec lui. On ne peut qu'avouer que les meilleures scènes sont avec lui.

Ah oui, la musique de Pierre Bachelet assure aussi, mais c'est Jean-Claude qu'on retient le plus et de loin...