Cinéma, cinéma
Dès le début, j'ai été subjuguée par cet enchainement de plans divers et je me suis dit que j'aimais définitivement le cinéma d'Agnès Varda. J'admire toutes ses idées à la minute qui défilent devant...
le 14 oct. 2021
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La façon très personnelle dont Agnès Varda célèbre, en 1995, un siècle de cinéma, à la fois par l'admiration et par le souvenir, tient de la fantasmagorie. Si une partie parallèle du film raconte très prosaïquement la création d'un premier film, l'assentiel du récit consiste en un vagabondage poético-farfelu à travers l'Histoire du cinéma et celle de Simon Cinéma qui en personnifie la mémoire.
Michel Piccoli trouve là un rôle foisonnant et déroutant par sa volubilité, dont la dialectique rend les dialogues souvent confus et vagues. Agnès Varda choisit la rêverie plutôt que le cours magistral, le style baroque plutôt que le témoignage austère ou didactique. Elle met en scène un défilé de stars (dont la participation amicale donne au film un vrai air de commémoration et, accessoirement, un générique fabuleux), lesquelles font un petit numéro fugitif entre d'innombrables références visuelles ou orales.
Plus qu'un film directif, l'oeuvre de Varda invoque une discussion où chacun testera ses souvenirs et connaissances cinéphiliques.
Créée
le 13 oct. 2024
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