Oh, un documentaire sur une convention de cosplays, chouette ! Comment ça, "non, c'est un film, une production de Sony, à hauteur de 60 millions de dollars"... Non, on nous fait marcher. On ne veut pas croire sérieusement qu'il y a plus de 1000 dollars dans l'ensemble des costumes faits de gros plastocs à la couleur mat (même les cosplayeurs amateurs sont plus classes que le méchant, le comble de ce qui pique les yeux), qui n'ont pas été adaptés au format film (ils auraient dû re-dessiner les armures, car si elles fonctionnent en animé japonais, elles font carnaval extravagant dans le monde réel et bougent mal, il y a certains combats dans lesquels elles soulent carrément les acteurs...). On ne veut pas croire que même le stagiaire de troisième de Sony aurait fait si moche que ces effets spéciaux numériques qui bavent. On ne veut pas croire que Sean Bean s'est perdu dans ce casting (il semble continuellement se demander ce qu'il fiche là, et on est en incapacité de lui donner une réponse censée), que Saori a été renommée Sienna (pourquoi faire ?), que le film soit une interminable introduction de 1h55 (on arrive à la fin, et c'est maintenant que l'intrigue commence... Une vraie salle d'attente de dentiste : prenez de quoi lire, pour votre bien). Non, vraiment, on trouverait cette idée effrayante, un gâchis innommable d'argent pour faire un film introduisant une saga tuée dès le premier opus, comme si Sony avait lancé un poussin (bleu, et en flammes dégueu qui bavent de partout) de toutes ses forces, pour qu'il vole loin, très loin (une petite saga lucrative ?), mais en oubliant que le poussin n'a pas d'ailes. Les Chevaliers du Zodiaque s'écrase au sol avec un fracas qui est plus que gênant, face à cette intro de 1h55 où rien ne va, et on se demande "qui, mais QUI" a pu valider chaque étape de création. Sans même avoir besoin d'être un fan pour être choqué (on n'a pas connu le Club Dorothée, on l'a simplement entraperçu quelques fois sur Game One, quand on attendait les émissions Retro Game One à l'heure du goûter... Ah souvenirs, souvenirs...) aussi, on envoie toute notre sincère compassion à tous les vrais fans de la première heure (nos condoléances). Vivement la prochaine convention de l'animé, qu'on se rince les yeux sur les costumes des cosplayeurs amateurs.

Aude_L
2
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Flop 2023

Créée

le 4 juil. 2023

Critique lue 33 fois

2 j'aime

Aude_L

Écrit par

Critique lue 33 fois

2

D'autres avis sur Les Chevaliers du Zodiaque

Les Chevaliers du Zodiaque
AcidMembrane
1

Catastrophe cosmique

Grosse déception dès les premières secondes : au lieu de commencer par le générique de Bernard Minet, on a droit à l'exposition la moins convaincue du monde narrée par la voix off de Boromir.Après,...

le 14 mai 2023

13 j'aime

8

Les Chevaliers du Zodiaque
Liehd
7

Couvrez ce Saint Seiya que l'on ne saurait voir

Que reste-t-il de l'animé qui a fait vibrer notre jeunesse, nous a ému, transporté, éveillé au septième sens, nous a gardés enfermés même par beau temps les mercredis après-midi, nous a même valu...

le 29 mai 2023

9 j'aime

4

Les Chevaliers du Zodiaque
Hororo
1

Remboursez nous

Comment décrire un tel désastre? Comme l'on peut s'en douter dès qu'on lit le nom de Sean Bean sur l'affiche, l'histoire de cette adaptation n'est “pas très fidèle” à l'histoire originale du...

le 15 mai 2023

8 j'aime

2

Du même critique

The French Dispatch
Aude_L
7

Un tapis rouge démentiel

Un Wes Anderson qui reste égal à l'inventivité folle, au casting hallucinatoire et à l'esthétique (comme toujours) brillante de son auteur, mais qui, on l'avoue, restera certainement mineur dans sa...

le 29 juil. 2021

49 j'aime

Mulholland Drive
Aude_L
5

Tout le monde adore...sauf moi (snif).

Certes, David Lynch a un style bien à lui et reconnaissable entre mille, mais il faut l'aimer, si l'on veut s'extasier devant Mullholland Drive. Subjectivement, on n'y a rien compris, si ce n'est...

le 9 oct. 2021

41 j'aime

Dogman
Aude_L
8

Besson a lâché les chiens !

Caleb Landry Jones est vraiment stupéfiant, nous ayant tour à tour fait peur, pitié, pleurer (l'interprétation d’Édith Piaf en clair-obscur, transcendée, avec un montage si passionné, on ne pouvait...

le 18 sept. 2023

40 j'aime