Seiya est un jeune homme qu ise bagarre dans les rues, à la recherche de sa soeur Patricia. Il va développer une cosmo-énergie qui va être convoitée par une fondation afin de combattre ceux qui s'en prendraient à la réincarnation d'Athéna, nommé ici Sienna.
Décidément, on peut se demander quelles mouchent piquent les producteurs qui ont eu l'idée saugrenue d'adapter le manga Saint Seiya en prises de vues réelles : l'exemple Dragon Ball Evolution n'a pas suffi ? Car non seulement, le film se torche avec toute vraisemblance concernant l'histoire, mais en plus, on croirait voir une sorte de cinématique de jeu vidéo sans aucune qualité ou presque. D'ailleurs, le réalisateur Tomasz Bagiński, dont c'est le premier long-métrage, a beaucoup travaillé dans le jeu vidéo, notamment sur Cyberpunk 2077 ou The Witcher 3.
Mais cela prouve surtout qu'il n'a aucun talent, à faire de la mise en scène Covid (excepté les scènes de combat dans une cage au début de l'histoire, il n'y a AUCUN figurant) et en faisant terriblement mal jouer ses acteurs, en particulier la jeune Madison Iseman, qui incarne donc Sienna, qui va s'assumer comme Athena... en transformant ses cheveux blonds en violets ! Quand à Mackenyu, que je connais surtout comme Zoro dans la série live One Piece (qui est elle réussie), il a vraiment ici un charisme de poisson rouge. Pour dire même à quel point c'est mauvais, on retrouve Nick Stahl en Cassios, dont la finalité est toujours de se faire battre à plate couture, et Sean Bean qui meut encore une fois. On retrouve aussi Famke Janssen et Diego Tinoco jouant les méchants, ainsi que Mark Dacascos en homme de main de Sean Bean.
Ici, ne comptez pas sur la présence de Shun, Hyoga ou Shiryu, mais à des armures qui protègent même le menton (!) et des combats peu impressionnants. Même si le ratage n'est pas à la hauteur de Dragon Ball Evolution, le résultat est consternant à tout point de vue. Et la menace rôde sur une suite... qui ne viendra jamais vu le bide intersidéral de ce nanar.