Après s'être (partiellement) autoproduit dans - Un homme à part -, Vin Diesel revient tout confiant pour le second volet de Riddick.
Plus essence que diesel, son personnage est l'achétype du gros burné qui démarre au quart de tour, dégainant le couteau plus vite que son ombre à la plus petite vibration d'air perçue entre ses deux oreilles.
Riddick a la faculté de voir dans l'obscurité. Le réal égoïste comme pas deux, se moque bien du spectateur avec des gunfights dans la pénombre qui tentent l'originalité, plutôt assez mal filmés, brouillons et de fait quasi illisibles et accessoirement insipides.
Le film est truffé d'effets spéciaux, mêmes pour les fioritures, des explosions, des méchants pas beaux et des morts, des paysages synthétiques et des décors en carton-pâte pensés en dix minutes sur la séance trône d'après le repas de midi.
Des scènes absurdes où lorsque le héros est à genoux, le méchant Necrommonger le libère pour qu'il puisse se battre plutôt que l'achever rapidos d'un coup d'un seul.
Des répliques proches de la nullité et des costumes très moches qui s'opposent directement au caractère futuriste du scénario.
Un film beurk et pénible comme les maux de ventre, deux heures de torture sensorielle qui nous feraient avouer les pires horreurs comme "le cinéma, c'est de la merde !".
http://www.senscritique.com/film/Riddick/critique/30081661