Le site est en ligne, vous pouvez désormais revenir à vos activités habituelles. On vous remercie pour votre patience et votre soutien !
(Il est encore possible que le site rencontre quelques problèmes de performance)

Un homme métis, mi-blanc, mi-indien, abat un shérif en légitime défense. Mais son adjoint et plusieurs hommes ne l'entendent pas de cette oreille et ils vont le poursuivre dans les contrées hostiles apaches.


Les collines de la terreur est non seulement un western passionnant, mais il signe les débuts de la collaboration entre Michael Winner et Charles Bronson, qui va courir sur six films dont le plus connu est sans nul doute Un justicier dans la ville.

Dès le début, le réalisateur a su utiliser son acteur pour ce qu'il est ; un monstre de charisme dans les actes sont plus forts que les paroles. Car le personnage que joue Bronson est mutique au possible, il prononce seulement quelques phrases, mais il dégage indéniablement une puissance, jusqu'à être dans la deuxième partie torse nu, avec sa moustache frétillante.


On peut également voir dans ce film une parabole sur la guerre du Vietnam où des intrus, l'assistant du shérif et d'autres hommes de la ville en l'espèce, arrivent dans un territoire hostile où ils ne sont clairement pas à leur avantage, ce qui va provoquer des frictions internes. clelui qui est à leur tête est joué par l'impeccable Jack Palance, accompagné de mecs bien burnés.

Par ailleurs, la présence de la seule femme, une Indienne, n'est pas vraiment gâtée par le scénario, et si c'est un petit peu long pour une traque, c'est rendu constamment passionnant par la topographie des lieux et sur le fait que Bronson va être au fur et à mesure comme une ombre, apparaissant furtivement pour dézinguer ça et là quelques-uns de ses poursuivants.


C'est clairement dans la filmographie de Michael Winner, cette partie qui commence à partir des années 1970 où ça tâche, mais ça reste très efficace.

Boubakar
7
Écrit par

Créée

le 7 nov. 2024

Critique lue 11 fois

2 j'aime

2 commentaires

Boubakar

Écrit par

Critique lue 11 fois

2
2

D'autres avis sur Les Collines de la terreur

Les Collines de la terreur
raphaelM77
8

Critique de Les Collines de la terreur par raphaelM77

Un film sec, comme le corps de Charles Bronson (Chato) et comme les paysages arides du Chato's Land (titre original). Chato, un métis Apache est tranquillement en train de boire un verre au saloon du...

le 29 mars 2013

5 j'aime

Les Collines de la terreur
Gharlienon
6

Au(x) terribles yeux de la colline...

Cinéaste à la réputation peu flâteuse, régulièrement accusé de faire l'apologie du fascisme au cours de sa carrière, Winner fait partie de ces cas typiques de modestes cinéastes injustement décriés...

le 31 janv. 2013

5 j'aime

1

Les Collines de la terreur
AMCHI
7

Critique de Les Collines de la terreur par AMCHI

Un western correct qui débute plutôt bien pour finir de manière un peu convenue voire décevante ; l'ensemble du film manque de la tension nécessaire qu'aurait du avoir une telle histoire, Les...

le 16 déc. 2014

4 j'aime

2

Du même critique

Massacre à la tronçonneuse
Boubakar
3

On tronçonne tout...

(Près de) cinquante ans après les évènements du premier Massacre à la tronçonneuse, des jeunes influenceurs reviennent dans la petite ville du Texas qui est désormais considérée comme fantôme afin de...

le 18 févr. 2022

44 j'aime

Total recall
Boubakar
7

Arnold Strong.

Longtemps attendues, les mémoires de Arnold Schwarzenegger laissent au bout du compte un sentiment mitigé. Sa vie nous est narrée, de son enfance dans un village modeste en Autriche, en passant par...

le 11 nov. 2012

44 j'aime

3

Dragon Ball Z : Battle of Gods
Boubakar
3

God save Goku.

Ce nouveau film est situé après la victoire contre Majin Buu, et peu avant la naissance de Pan (la précision a son importance), et met en scène le dieu de la destruction, Bils (proche de bière, en...

le 15 sept. 2013

42 j'aime

9