Je le regarde à la suite de la chèvre. Ici, le duo est moins intéressant, mais le propos l'est plus. (Chèvre, simple question de malchance, mais des personnages aux qualités intéressantes, ici, simplement séparé entre costaud macho, et faible dépressif) Dans la chèvre, on se plait à deviner par quel moyen improbable est ce que la malchance de François Perrin va faire avancer l'enquête. Ici, on retrouve de ces caractéristiques, mais Pierre Richard n'est pas enveloppé d'une aura quelconque. Des éléments créateurs de tensions sont utilisés, Pierre à des informations cruciales, sans qu'il s'en rende compte, évidemment les questions de paternité, etc... mais la ou je trouve assez fin l'écriture du film, c'est le dosage. On s'arrête à chaque fois assez tôt dans les scènes pour que le spectateur ne soit pas frustré !
Par exemple, la question de la paternité, elle ne reste pas tant en suspens, dans le sens où ils se rendent compte assez tôt qu'ils ont la même photo. Je joindrais à cela la retrouvaille avec le fils qui arrive vers la moitié du film. Contrairement à la chèvre ou trouver la petite Benz conclue le film, Francis Veber nous amène ici ailleurs dans son propos sur la paternité. C'est bien, car autrement on aurait vraiment eu un doublon. Je me demandais après la chèvre, si Les compères allait reprendre ses personnages, mais du coup le coffret avec les fugitifs rassemble trois films avec les deux acteurs. Hâte de voir le troisième
ah oui et Vladimir cosma sur les deux bandes sons, quel plaisir !
la scène ou pierre richards décroche le téléphone tout en ayant un pistolet dans la bouche est juste folle ! j'adore