Se cherchant toujours un successeur, Hayao Miyazaki décide de faire confiance a son propre fils, Goro. Enfin… confiance, c’est vite dit…
A la base, Les contes de Terremer est une série de roman que souhaitait déjà adapté Hayao Miyazaki. Il s’était proposé à l’auteure qui avait refusé, ne connaissant pas le travail du bonhomme. Bien des années plus tard, elle le découvre et le recontacte. Celui-ci lui annonce alors vouloir prendre sa retraite. Il lui propose alors de confier le film à son fils, mais sous son contrôle. L’auteure accepte mais déchante en constatant que le fils et le pére ne se parlent plus aprés quelques jours et nombres de décisions non compatible. Hayao reconnaîtra ensuite que son fils n’avait pas l’expérience nécessaire et qu’il ne voulait pas lui confier ce projet. L’auteure dura que c’est un bon film, mais que ce n’est pas son livre.
Des rapports tendus donc, qui rendent difficile l’adaptation d’une histoire complexe. Ici, on voit un jeune garçon tuer son pére, puis partir loin de chez lui où il rencontrera l’Epervier, et commencera un voyage initiatique. Au passage, il croise aussi un sorcier et une jeune fille qui ne le laisse pas indifférent.
Les contes de Terremer a beau bénéficier d’une superbe animation, de décors et de dessins magnifiques, il epine à développer son histoire sur presque 2H. Les personnages ont peu de personnalité et il ne se créé pas vraiment d’attachement pour eux. De plus, il lui faut pas mal de temps pour démarrer. Une fois lancé, pourtant, on a droit à une vraie aventure, mais elle est, du coup, assez courte. Les peurs de de Hayao se voient ainsi justifié, le projet étant bien trop gros pour les frêles épaules du fils et en faisant le Ghibli le plus faible. Pas mauvais pour autant, il reste au dessus de la moyenne des films d’animation mais déçoit forcément un peu…