Durant sa carrière de réalisateur, Yves Robert a toujours placé l'amitié et l'hédonisme au-dessus du reste.
Dans ce film, il réunit les deux, avec cette bande de sept copains qui vont à leur manière faire à nouveau les 400 coups durant leurs vacances.
On va dire que c'est découpé en trois parties, où seront bafouées les institutions que sont l'église, l'armée ou l'administration, toutes tournées en ridicule par ces amis pour qui la vie n'est que plaisir en ces instants, loin de leurs soucis du quotidien.
Outre le casting royal (voir la fiche du film), on a aussi des seconds rôles savoureux comme Jean Lefèbvre, Claude Piéplu ou le cultissime Hubert Deschamps, mais ce qui marche dans ce film, c'est très forte connivence qu'il y a entre ces copains, ce groupe fermement cimenté.
Yves Robert ne joue pas sur un comique burlesque, mais plus sur les bons mots, la joie des acteurs, le tout ponctué par ce qui va devenir l'un des titres les plus connus de George Brassens ; Les copains d'abord.
A cet égard, le film est en noir et blanc, avec une bonne réalisation, mais la dernière partie du film, qui est un diner dans une forêt avec les sept copains, finit sur une scène teintée en rouge, où toute la philosophie du film est résumée.
C'est vraiment un très bon moment proposé par ce film, et qui nous rappelle ô combien l'amitié est importante.