Un western que l'on qualifiera de familial. John Wayne joue un père absent (en tant que marshall, il passe son temps à traquer les hors-la-loi aux quatre coins du Texas), mais aimant. Sa légende un brin envahissante et son manque d'assiduité paternelle ne manquent pas d'encourager la crise d'adolescence de ses deux gamins. Crise d'adolescence qui consiste tout de même à voler une banque en s'associant à une bande de malfrats. Et oui, nous sommes dans l'Ouest américain, pas dans l'Ouest parisien.


L'ambiance du film reste bon enfant, on reconnaît d'ailleurs la patte d'Andrew V. McLaglen (le Grand McLintock), fils de son père, lui-même grand ami de John Wayne. Le caméo de Harry Carey Jr, autre pilier de la bande à John Ford, accentue le caractère familial et sympathique de ce western. On se sent comme à la maison.

Pruneau
6
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Westerns de shérifs

Créée

le 30 juin 2016

Critique lue 621 fois

4 j'aime

2 commentaires

Pruneau

Écrit par

Critique lue 621 fois

4
2

D'autres avis sur Les Cordes de la potence

Les Cordes de la potence
Ugly
7

Un petit air de Bravados

Il s'agit d'un des derniers westerns de John Wayne, qui fait partie de la dernière partie de sa carrière, presque la fin, son testament restant le Dernier des géants en 1976. Se sachant condamné par...

Par

le 22 déc. 2017

17 j'aime

14

Les Cordes de la potence
JeanG55
6

Les cordes de la potence

"Les cordes de la potence" est clairement un western classique où Andrew V McLaglen met en scène un John Wayne toujours vaillant mais fatigué dont ce sera un des derniers films. C'est un western que...

le 10 mars 2022

10 j'aime

2

Les Cordes de la potence
AMCHI
7

Critique de Les Cordes de la potence par AMCHI

C'est un des derniers western du grandiose John Wayne qui livre ici un belle interprétation en veuf, père de 2 enfants en manque d'amour qui vont être complices d'un hold-up alors que leur père est...

le 26 avr. 2016

8 j'aime

5

Du même critique

Django Unchained
Pruneau
5

Amour chaînes

En se concentrant purement sur une exégèse westernienne du film, on va dire qu'il y a trois inspirations différentes. La première se place dans la tradition assez classique du western. On est au...

le 22 janv. 2013

72 j'aime

8

Winchester 73
Pruneau
9

C'est bath Mann

Un Anthony Mann avec James Stewart, rien de plus classique. Sauf que le personnage principal est une winchester 73. Carabine à 15 coups, surnommée "the gun that won the west », elle attire à elle...

le 26 janv. 2011

51 j'aime

15

L'Intruse
Pruneau
8

Les moissons du fiel

City Girl démontre par le sublime que les bouseux sont des dégénérés. Alors oui, c'est pas un scoop, mais c'est toujours bien de rappeler quelques vérités dans ce bas monde. Lecture toute subjective...

le 11 déc. 2010

48 j'aime

20