Un scientifique, caché dans la jungle mexicaine trafique et échange des hormones d'araignées et de cobayes humains. Avec les hommes, cela marche plutôt mal et produit des nains, avec les femmes cela marche plus que bien et produit des « superwomen » quasi indestructibles, avec lesquelles, bien entendu, le savant fou entend bien conquérir le monde. Il y a aussi une grosse araignée géante, suite à un autre type de manipulation, mais je n'ai pas bien compris laquelle ! Nous sommes ici dans le nanar genre Ed Wood (certains de ses acteurs apparaissent d'ailleurs dans le film ainsi que, très brièvement, sa petite amie Dolores Fuller) bien que le budget, très faible, soit un peu plus confortable et autorise, par exemple, quelques déplacements de caméra assez honorables. Scénario extrêmement mal fichu, acteurs curieusement décalés par rapport à l'action, répliques ahurissantes, domestique chinois, véritable caricature, qui ne parle que par énigmes foireuses, laboratoire kitsch au possible… À noter que le scientifique dément est interprété par Jackie Coogan, devenu célèbre à sept ans dans le rôle du gosse dans The Kid de Charlie Chaplin et qui sera ensuite l'enfant star d'Hollywood avant de voir sa carrière décliner et de se retrouver dans ce genre de nanar. On ne peut que remercier Bach films de ressortir cette petite perle, sous le titre français Les Créatures du Docteur Aranya, qui consternera la plupart des cinéphiles sains d'esprit mais enchantera les amateurs de nanars. Côte nanar : 8