Résumé : Sam, Alice et Prune sont des fêtards infatigables et ils obtiennent des invitations pour la nuit Médicis, une fête VIP légendaire qui à lieu dans un château isolé. Durant la soirée ils rencontrent des amis, en réalisant que l'endroit est rempli de créatures assoiffées de sang, et que le bar vient d'ouvrir. La soirée tourne au massacre, mais ils devront survivre en se faisant un chemin, hors de cette situation sanglante.
Histoire : Le concept est librement adapté d'Une nuit en enfer de Rodriguez, avec une équipe piégée lors d'une soirée. L'univers des vampires lié à une dimension comique parvient à instaurer la peur en même temps, c'est un effet original sur le grand écran. Un film de genre a l'humour second degré, qui rend l'action corrosive en pouvant s'identifier aux héros, alors qu'à l'opposé d'un classique ce sont les femmes qui plongent dans la violence. Un gros travail sur le maquillage à partir de petites prothèses qui recréent les personnages en vampires. Réalisé avec un budget de 6,2m€, il rapporte 0,7m€, et ne reçoit aucun prix.
Équipe : Coécrit et réalisation de Stephen Cafiero et Vincent Lobelle. Production de Wallid ben Youssef, Thierry de Ganay connu pour Le parfum d'yvonne, Le zèbre, et David Gauquie connu pour Magic in the moonlight. La musique de Gast Waltzing connu pour Jcvd. Les effets de Michel Denis connu pour Seven sister, Astérix et obélix l'empire du milieu. Côté casting, une belle affiche, Tchéky Karyo, Stéphane Freiss, Sam Karmann, Hélène de Fougerolles, Patrick Mille, Frédérique Bel, Julie Fournier, Vincent Desagnat.
Avis : On se retrouve dans une comédie vampire aux scènes violentes avec beaucoup d'acteurs. Les idées se chevauchent avec des directions peu convaincantes dans un humour à la limite du ridicule. La formule insipide manque de mécanismes pour déplacer la fuite invraisemblable, malgré un bon début.
Critique : Le logo Snd lance les images sur une narration en présentant les personnages avec humour, pour situer le contexte qui rentre dans le sujet. Le long générique continue le rythme dynamique qui regroupe les personnages avec des délires comiques énormes. L'intrigue engage une situation incroyable qui pénètre dans les détails d'une soirée énigmatique. Les événements défilent à grande vitesse dans une drôle d'ambiance sur des rencontres qui augmentent le nombre de personnages aux effets spectaculaires. L'atmosphère captivante poursuit le spectacle dans des décors mystérieux qui ouvrent le bal de l'horreur aux allures fantastiques.
L'apparition des créatures combine l'humour à la violence qui apparaît d'un seul coup avec un bain de sang effrayant. La panique réunit les personnages qui organisent la survie face aux créatures atroces. L'affrontement démarre en gardant les éléments comiques, qui gravitent sur quelques personnages avec les mécanismes du huis clos. Le carnage engage des combats avec peu de détails, mais en augmentant la violence dans des facilités qui foncent à pleine vitesse. La frayeur poursuit le massacre avec la fuite des personnages dans une succession de gags morbides, tandis que la panique classique, réduit l'équipe en rendant le récit plus violent.
La lente agonie défile à toute vitesse avec les quelques survivants qui sombrent dans un dédale grotesque. Les dernières actions de la survie se rapprochent du dénouement pour conclure le divertissement par un long tour de passe-passe de maléfices effrayants. Le film peine à convaincre du fait d'un manque d’éléments pour développer l’histoire qui se contente du strict minimum. L'action se focalise sur les personnages, en alternant violence et comédie avec un rythme frénétique qui manque d'idées pertinentes pour être tout juste divertissant.
> https://youtu.be/oYnj0Chpjg8