L'avion, qui part dans le ciel. Les chevaux, qui courent. Le mustang, tiré de chaque côté par ces trois hommes, tous légitimes. Tout est légitime.
Film qui questionne la légitimité : légitimité de l'homme à chasser. Légitimité de la femme à être aimée. Légitimité de l'homme à boire. Légitimité de la femme à danser. Qu'est-ce qu'une vie ? Doit-on travailler ? Légitimité de l'homme à ne pas travailler. 6 mois c'est déjà trop. La liberté. Les grands espaces. L'homme ne court plus, il attend.
La liberté est déjà en train de dépérir. Les chevaux, il y en avait 1000. 600. 300. Puis quinze. Puis six. Six chevaux. Une famille, qui parcourt des paysages désertiques.
Et Roseline. Pourquoi se met-elle dans ses états ? L'étalon, écartelé par ces trois hommes. Roseline, écartelée elle aussi, mais d'une manière plus tendre, et plus sauvage encore. Gate, écartelé entre passé et présent. Le futur, c'est dans les yeux de Rosie qu'il le voit peut-être. Misfits. Les marginaux. À côté, vivre à côté, vivre ailleurs. Du triangle ou des mustangs, lesquels sont les plus sauvages ?
Créée
le 20 juin 2016
Critique lue 253 fois
2 j'aime
3 commentaires
D'autres avis sur Les Désaxés
Bref résumé: au départ c'est Jules et Jim au Névada, puis arrive un troisième larron, Montgomery Clift. C'était déjà pas simple la vie à trois mais avec l'arrivé d'un troisième prétendant pour...
Par
le 17 sept. 2012
40 j'aime
6
The Misfits représente plus qu'un simple film de John Huston, c'est aussi une oeuvre qui en dit beaucoup sur ceux qui ont travaillé sur ce projet et notamment les acteurs, Clark Gable et Marilyn...
le 2 nov. 2017
31 j'aime
9
Après mon second visionnage, je baisse ma note de deux points, tout en gardant mon cœur de recommandation. J'avais en effet un souvenir global du film totalement altéré par les dernières minutes qui...
le 18 mai 2012
25 j'aime
17
Du même critique
Premier film des Coen que je vois. Alors, première impression ? Partagée. Oui, je me suis surprise pas mal de fois à admirer la beauté des images, toutes justes, toute harmonieuses. Très bon boulot...
Par
le 14 janv. 2014
4 j'aime
Je ne peux parler de Faulkner de façon structurée. Je ne peux en parler sans me rappeler des frissonnements et des palpitations dans les doigts qui tiennent le livre et qui remontent jusque dans ma...
Par
le 29 mars 2016
3 j'aime
Caméra frontale. L'infirmier referme la porte sur le Professeur Baum. L'infirmier referme la porte sur nous. Et nous, spectateurs, nous retrouvons dans le noir. Dans le Noir. L'affaire est élucidée...
Par
le 22 janv. 2016
3 j'aime
2
