7
Destruction massive
Servant de fil conducteur à cette déambulation dans les ruines d’un événement historique unique dans les annales, l’institutrice magnifiquement interprétée par Nobuko Otowa devient le témoin pudique...
le 6 mai 2019
4 j'aime
Perle à rebours [7.8]
Le Bombardement des deux villes de Hiroshima et Nagasaki ont généré un peu plus de 250 000 morts dans l'instant qui a suivi les deux impacts de la bombe A. Décidé par le président H.S.Truman, sous les directives de ses conseillers bien tapis dans l'ombre. Cette folie meurtrière sera bien controversée par la suite.
En effet depuis la prise de contrôle des îles Marshall, l'infrastructure militaire nipponne était quasiment rendue inopérante.
La décision du bombardement a été proposée dès 1942. Date qui succède à celle de la sévère attaque contre Pearl Harbor. On est donc en droit de se questionner sur la véritable motivation de l'utilisation atomique sur ces deux villes le 6 et 9 Aout 1945.
Le film débute dans la cour de l'école maternelle, où les enfants bien en ligne font leur salut à leur institutrice : ce sont les vacances. On découvre des scènes quotidiennes d'un peuple qui survit malgré le rationnement.
De l'impact nous ne verrons que peu d'images, des visages qui se lèvent à l'arrivée du B29 piloté par Paul Tibbets. Un éclair vif, des plantes qui se flétrissent instantanément, un oiseau agonisant à terre, des corps brulés.
Le film se concentre sur la recherche (7 ans après) des anciens élèves de cette jeune institutrice venu se recueillir sur les dépouilles de ses parents dans un cimetière dévasté.
Elle y rencontrera un ancien employé de l'école (devenu aveugle et mendiant suite à la déflagration) qui élève son petit fils Taro (5/6 ans).
La réalisation très sobre, emprunte un aspect souvent expressioniste et s'attarde sur les effets post-nucléaires. Les orphelinats emplis d'enfants traumatisés pour les plus jeunes, travaillant la terre pour subvenir à leurs besoins. Les effets des radiations sur les hibakusha.
L'oeuvre est aussi un constat presque documentaire qui tente de filmer ces survivants qui essaient de continuer à vivre dans des traditions agonisantes.
La trame scénaristique va essentiellement s'axer sur la relation entre le jeune Taro, son grand père et l'Institutrice qui désire ramener le jeune garçon avec elle puisque son grand père semble bien affaibli.
Ce film, vire par moment au pathos mais la pudeur générale qu'il dégage le rend plutôt objectif mais terriblement triste et reste une des rares productions réalisées sur ce thème par les Japonais.
Le film est sur youtube en plusieurs parts.
En effet depuis la prise de contrôle des îles Marshall, l'infrastructure militaire nipponne était quasiment rendue inopérante.
La décision du bombardement a été proposée dès 1942. Date qui succède à celle de la sévère attaque contre Pearl Harbor. On est donc en droit de se questionner sur la véritable motivation de l'utilisation atomique sur ces deux villes le 6 et 9 Aout 1945.
Le film débute dans la cour de l'école maternelle, où les enfants bien en ligne font leur salut à leur institutrice : ce sont les vacances. On découvre des scènes quotidiennes d'un peuple qui survit malgré le rationnement.
De l'impact nous ne verrons que peu d'images, des visages qui se lèvent à l'arrivée du B29 piloté par Paul Tibbets. Un éclair vif, des plantes qui se flétrissent instantanément, un oiseau agonisant à terre, des corps brulés.
Le film se concentre sur la recherche (7 ans après) des anciens élèves de cette jeune institutrice venu se recueillir sur les dépouilles de ses parents dans un cimetière dévasté.
Elle y rencontrera un ancien employé de l'école (devenu aveugle et mendiant suite à la déflagration) qui élève son petit fils Taro (5/6 ans).
La réalisation très sobre, emprunte un aspect souvent expressioniste et s'attarde sur les effets post-nucléaires. Les orphelinats emplis d'enfants traumatisés pour les plus jeunes, travaillant la terre pour subvenir à leurs besoins. Les effets des radiations sur les hibakusha.
L'oeuvre est aussi un constat presque documentaire qui tente de filmer ces survivants qui essaient de continuer à vivre dans des traditions agonisantes.
La trame scénaristique va essentiellement s'axer sur la relation entre le jeune Taro, son grand père et l'Institutrice qui désire ramener le jeune garçon avec elle puisque son grand père semble bien affaibli.
Ce film, vire par moment au pathos mais la pudeur générale qu'il dégage le rend plutôt objectif mais terriblement triste et reste une des rares productions réalisées sur ce thème par les Japonais.
Le film est sur youtube en plusieurs parts.
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Créée
le 5 juin 2013
Critique lue 557 fois
16 j'aime
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