D’abord une histoire, au premier abord si commune, ensuite un amour si unique et si simple.
Il aura suffi d’un instant de folie animal pour que ce père devienne perdu et cette mère devienne louve. Protégeant de ses puissantes griffes, le fruit d’une si belle union.
C’est ainsi que commence la quête initiatique d’une femme, qui ferra tout pour honorer les premiers mots de son époux, à la naissance de sa fille Yuki, pour offrir la liberté à ces deux enfants si différents.
Tout d’abord, s’éloigner de la ville, retrouver les champs, la possibilité d’être qui l’on est vraiment, la difficulté face à cette nature si abrupte.
Ensuite, connaître la forêt, l’essence de la liberté, là ou prend naissance toute vie. La joie de courir, l’amour de la vie solitaire, la jouissance devant ce qu’offre la terre.
Puis l’école, découvrir le regard de l’autre, et avec lui sa propre différence. Le jeu de la séduction, l’art de plaire ou de déplaire, le bonheur des mots.
Enfin, reformer le foyer, ce foyer si central dans ce récit, cette maison et ses changements, cet appartement et ses naissances, ce temple et ses départs.
Quand l’Homme apparaît puissant, grandiloquent mais tellement incompréhensible. Le loup quant à lui apparaît sensible, sauvage mais si libre. Se dessine dans mon esprit, l’inspirant conte des deux enfants loups, la dualité d’un amour de l’Humanité et de la terre, la puissance de leur réunion.