Les espions, à le découvrir, nous amène à penser qu'il est à l'origine des archétypes des films d'espionnage : des personnages splendides, un ennemi fondamentalement mauvais, la femme fatale, le cyanure, les attentats, la balle qui n'a pas tué à cause d'un portefeuille ou autre dans la veste, et les puissances financières qui dissimulent leur activité réelle, un brin de romantisme qui transgresse les camps opposés...
Mais le point qui m'a le plus surpris encore, au-delà de la qualité narrative, la beauté picturale des plans et des scènes, c'est la fin même, la capacité qu'à Lang a nous dire "Attendez ce n'est pas fini."
Cette fin reste d'une théâtralité hors norme et m'amène à considérer ce film comme une œuvre majeure du cinéma...