Il est important de vivre... pas d'exister.

Alexandre (Benoit Chauvin), trentenaire qui vit mal sa récente séparation, décide de trouver un emploi. Loris (Sylvain Mossot), son colocataire misanthrope, travaille sur une « méthode universelle pour réussir sa vie » et rencontre mathilde, sa voisine du dessous. Patrick (Jean Fornerod), son père atteint d'un cancer, décide d’arrêter sa chimiothérapie et engage Manon (Camille Claris) comme demoiselle de compagnie.

Les Étoiles restantes est le premier long métrage de Loïc Paillard, produit via sa société de production, Filmarium , fondée en 2014.
Le film est court (80 minutes) et a bénéficié d'un très bon "bouche à oreille" depuis sa sortie sur les écrans le 7 mars 2018. Il est d'ailleurs toujours projeté au cinéma Cinq Caumartin dans le quartier Saint Lazare.

Cette comédie dramatique douce amère a un coté "auberge espagnole". Le spectateur se sentira certainement concerné par l'une ou l'autre des thématiques du métrage en fonction de son parcours personnel: la vie et ce que l'on en fait, l'amour, la perte d'un proche, le travail (...).
Les étoiles restantes est un film qui fait réfléchir tout en étant émouvant, à travers le parcours croisé de ses 3 personnages principaux, tous les trois sont fragilisés et se trouvent à un tournant de leur vie. Même si le film est dramatique, il s'en dégage quelque chose de lunaire, de tendre et de poétique (on y lit même du Victor Hugo).

Je mettrais cependant un gros bémol sur le plan narratif: Les étoiles restantes est un peu fantaisiste et peu rigoureux, on le constate surtout avec le personnage de Loris, paumé agoraphobe qui se ballade à poil et qui écrit une méthode pour réussir sa vie alors qu'il ne parvient pas à franchir le seuil de son appartement.

Ma note: 5/10